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Gizmo 3D, le procédé d’impression 3D le plus rapide au monde ?

Une start-up australienne a mis au point une technologie révolutionnaire permettant d’imprimer d’un seul bloc et à une vitesse accélérée des objets plongés dans un bain de résine. Impressionnant.

Fabriquer plus vite, c’est le nouveau défi de l’impression 3D. Et il ne se passe plus une semaine sans qu’un nouveau procédé soit expérimenté dans ce sens. C’est le cas avec la start-up australienne Gizmo 3D, qui affirme pouvoir produire un objet de 30mm de hauteur en seulement 6 minutes !

Pour ce faire, son fondateur Kobus du Toit a repris un processus industriel classique de fabrication additive : le DLP ou Digital Light Processing. Il consiste à solidifier des photopolymères liquides sous l’action de la lumière émise par l’ampoule d’un projecteur.

Des objets qui apparaissent comme par magie

L’originalité de Gizmo 3D est d’avoir amélioré le DLP, de sorte à pouvoir imprimer d’un seul bloc et non plus seulement couche par couche. C’est la raison pour laquelle du Toit parle de « construction en continu » et même d’ « impression animée ».

On ignore comment exactement il a réussi cette prouesse, car il préfère taire son secret jusqu’à ce qu’il ait déposé des brevets. Sur la vidéo ci-dessou, on voit surgir à 6’50  trois boules de la cuve… comme par magie.

Mais Gizmo 3D n’est pas la seule start-up à investir ce créneau. Nous vous parlions la semaine dernière de Carbon 3D. Une société qui s’est, elle, inspirée du procédé de la stéréolithographie, qui consiste à solidifier couche par couche des photopolymères liquides grâce à un rayon laser. Carbon 3D a eu l’idée d’utiliser, en outre, de l’oxygène pour produire des creux et réussir ainsi à imprimer, elle aussi, les objets d’un seul bloc.

Difficile cependant pour le moment de comparer la vitesse de ces deux technologies, tant que les objets imprimés ne sont pas exactement de la même dimension… Les quatre premières imprimantes de Gizmo 3D sont actuellement en phase de bêta test, avant le lancement d’une campagne de crowdfunding au mois de septembre sur Kickstarter. Trois modèles de tailles différentes devraient alors être proposés, entre 2500 et 6000 dollars pièce. Le prix d’un imprimante 3D grand public mais avec une qualité professionnelle.. On a hâte de voir le résultat.

Source :

3Dprint

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Amélie Charnay