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Gabriel, 16 ans, créateur du téléphone à 30 euros : « tout le monde a un smartphone, mais personne ne sait comment il fonctionne »

Gabriel Rochet, que nous avons rencontré, s’échine depuis trois ans à fabriquer, dans sa chambre, un téléphone low cost avec les moyens du bord. Cela a donné Paxo, un téléphone qui téléphone et envoie des messages. Son aventure est en partie racontée sur son site, sur lequel code et consignes sont en libre accès. Comment en est-il venu à fabriquer son propre téléphone ? Pourquoi avoir choisi l’open source ? Éléments de réponse ici.

« Excusez-moi pour le retard. J’ai eu un problème technique. Il y en a toujours ». Ce jeudi-là, le visage encore enfantin de Gabriel Rochet apparaît sur l’écran d’ordinateur. Avec ses cheveux blonds et un sourire qui monte jusqu’à ses lunettes rondes, le jeune homme a acquis une petite notoriété ces dernières semaines. « Gabriel, 15 ans, propose un kit pour fabriquer son téléphone à moins de 30 euros », voilà le message qui était relayé par plusieurs confrères, après le tweet d’Alexis Kauffmann. Le fondateur de Framasoft, un réseau d’éducation populaire consacré au logiciel libre, invitait alors plusieurs médias à s’intéresser à ce prodige.

Et justement, le jeune homme tient à rectifier les choses pour tous ceux qui « se sont un peu emballés » : non, il n’a plus 15 ans. Il en a 16. Non, il ne propose pas un kit qui permet de fabriquer soi-même son téléphone. Le projet n’est pas fini, répète-t-il à plusieurs reprises. Et si toutes ses étapes de fabrication de son téléphone sont bien partagées en open source sur son site, paxo.fr, il reste des points à compléter. Il a d’ailleurs créé un Discord pour tous ceux qui veulent l’aider.

« La première année, je n’arrivais à rien »

L’aventure de Paxo serait partie d’un pari, il y a près de trois ans, raconte-t-il d’une voix posée. Un pari qu’il se serait lui-même lancé, parce qu’« un téléphone, tout le monde en a un, mais personne ne sait comment ça fonctionne ». Si ses parents n’y croient pas tant la tâche leur semble impossible, le jeune homme s’y attèle pendant de nombreux mois… une période qui lui paraît interminable. « La première année, il ne s’est rien passé, parce que je n’arrivais à rien, j’en étais au stade où je ne réussissais même pas à démarrer un écran », se remémore l’aîné de cette fratrie de trois. Depuis sa chambre de sa maison située dans la banlieue est de Paris, le jeune homme s’échine à apprendre le BA-BA de la programmation et de l’électronique.

Et ses efforts finissent par payer. Il parvient à fabriquer son tout premier prototype de téléphone. « C’était une boîte à chaussures, j’avais tout fait avec du matériel de récupération, c’était une catastrophe », raconte-t-il en riant. Mais il réussit à passer un appel, et commence à s’attaquer au message texte. Ses parents, de moins en moins sceptiques, comprennent que rien ne l’arrêtera. « La persévérance, c’est quelque chose qu’il a dans la peau » confirme sa mère, Cécile. Ils lui achètent une imprimante 3D. De quoi faire, 1, puis 2, puis 3 prototypes avant Paxo, la version la plus aboutie qu’il a pris soin de décrire sur son site Web, et qui est toujours en cours de réalisation.

« Petit, il démontait ses jouets »

Cette réussite est-elle une surprise pour ses proches ? Pas vraiment. Comprendre comment les choses fonctionnent, trouver des solutions aux problèmes, c’est un peu sa seconde nature. « Petit, il démontait ses jouets. Il s’est ensuite attaqué à tout ce qui passait sous sa main. Il ne fallait rien laisser traîner, sous peine de le retrouver démonté », se souvient sa mère, qui travaille dans les ressources humaines.

Le dernier modèle, pourtant, lui donne du fil à retordre. Le jeune homme a dû concevoir et designer un circuit imprimé. « Il se trouve que je n’y connaissais absolument rien. Donc, ça m’a pris beaucoup, beaucoup de temps pour comprendre, pour apprendre. Et j’ai dû faire face à des tonnes d’échecs ». Des tonnes, répète-t-il avec insistance : le jeune homme confie avoir fabriqué neuf prototypes qui n’ont jamais fonctionné. Pendant un an, le projet stagne. Mais finalement, l’écran finit par s’allumer. De quoi lui redonner de l’espoir. « J’ai commandé des composants, j’ai réalisé les corrections, et tout a fonctionné du premier coup. Je ne comprends même pas comment c’est possible. Mais bon, voilà, aujourd’hui, ça marche », s’étonne-t-il presque.

Aujourd’hui, la 4e version de son Paxo – « le Paxo, les 3 dernières versions étaient des prototypes », corrige-t-il – est aussi fin que son smartphone, souligne-t-il, après avoir juxtaposé les deux téléphones devant sa caméra.

Ni 4G, ni réseaux sociaux

Et qu’est-il capable de faire, ce téléphone ? On peut passer des appels, envoyer des messages, jouer à deux jeux (snake et le 2048). Et bientôt, il comportera une calculatrice, une horloge et une maps pour calculer ses coordonnées GPS, ajoute le passionné de technologie. Le jeune homme s’est servi de composants déjà utilisés dans d’autres prototypes, pour réduire au maximum son empreinte environnementale. La coque, beige, est faite en plastique, fabriqué à base de coquilles Saint-Jacques.

Et la 4G ? « Beaucoup me le reprochent, mais non, je n’ai pas l’argent pour l’installer ». Les applis des réseaux sociaux ? Ne pensez pas non plus en trouver. Et cela n’est pas dû à une difficulté technique ou pécuniaire. Même sur son « vrai téléphone » – le FairPhone 4, décrit comme étant « un peu comme mon Paxo, mais en ultratech » – vous ne trouverez ni TikTok, SnapChat, ou Instagram. « Quand je scrolle, je m’ennuie », confie celui qui estime consacrer 100 % de son temps à Paxo.

Autodidacte, il a beaucoup appris grâce à l’open source

Tout son temps ? Non, n’allez pas imaginer une version introvertie du geek enfermé H24 dans sa chambre. Le jeune homme confie avoir un solide groupe d’amis, aussi passionnés que lui, mais pas forcément dans la tech. Et cela ne l’empêche pas de réaliser mille et un « petits projets pour faire passer le temps », comme une lampe à chaleur, un cloud pour partager les cours et les copies ( TousMesCours.org ), … et même, parfois, un peu de musique. L’adolescent aime improviser au piano. Et il est doué, précise son ami Loïc.

Autodidacte, il a d’ailleurs beaucoup appris par lui-même, en particulier grâce au Web. À commencer par la programmation : « Je n’ai jamais suivi de formations payantes. Je me suis toujours inspiré d’autres codes que j’ai vus sur Internet. J’ai toujours appris des autres qui proposaient leur travail, des projets open source », confie-t-il.

Et lorsqu’il a, les premières fois, franchi des étapes, il n’a eu qu’une envie : partager ses réussites, et les mettre en libre accès sur son site. Aujourd’hui, vous trouverez sur ses pages Web les circuits électroniques, les codes et les modèles d’impression 3D de son téléphone, en open access. Les cinq étapes de fabrication, qui restent à compléter, y sont décrites.

Fabriquer des solutions techniques low cost

Un juste retour d’ascenseur ? Oui, mais pas seulement. L’adolescent aime avant tout parler, expliquer, partager, aider… À tel point que dans son lycée, un établissement privé de Vincennes, on le surnomme le « pro de l’informatique », parce qu’il est toujours celui à appeler en cas de pépin technique, s’amuse à relever son ami Loïc. À la maison aussi, le jeune homme ne rate jamais une occasion d’expliquer et de questionner. « Il pourrait être prof », confie sa mère. Mais lui se verrait plutôt intégrer une école d’ingénieur, comme son père. L’objectif : continuer à faire ce qu’il aime, comme fabriquer des solutions techniques low cost, en contraste avec les grandes marques comme Apple ou Samsung.

« Faire fonctionner des trucs, ça vous donne une satisfaction incroyable », s’enthousiasme l’adolescent, des étoiles dans les yeux. Son modèle ? Non, ce n’est pas Steve Jobs, mais Limor Fried, la fondatrice d’Adafruit Industries. Dans les années 2000, l’adolescente d’alors avait, elle aussi, travaillé dans cette optique du libre accès à la technologie, à rebours des solutions commerciales et de l’obsolescence programmée. Après ses études, la jeune femme avait fondé son entreprise, Adafruit Industries, qui conçoit des kits électroniques opensource. Un parcours à suivre ? Peut-être.

Mais en attendant, le jeune homme aimerait que son aventure fasse boule de neige. Si lui est capable de fabriquer son propre téléphone, cela pourrait donner à d’autres des idées de faire de même, dans des secteurs qui leur sont propres. « Faites quelque chose qui vous plaît vraiment. Faites des projets. Passez votre temps sur des choses qui vous rendent heureux. Et si en plus, ça permet de trouver des solutions plus durables vis-à-vis de la technologie, expose-t-il, c’est génial ».

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Stéphanie Bascou
Votre opinion
  1. Mais personne ne sais comment il fonctionne sa me fait bien rire ok pour la plus part mais bon la faut pas abusé sur le terme général.

    1. Il faut aller voir son site, son code y est affiché et il partage ses avancées, comme il est écrit dans l’article.

    2. Il y a vraiment des abrutis sur ce chat qui ne savent même pas écrire correctement.
      Il a 16 ans ce gamin. Autodidacte avec la fabrication de A-Z d’un téléphone! C’est juste signe d’une grande maturité et d’un avenir très prometteur.
      Donc tous vos messages de critiques inutiles (et pleins de fautes d’orthographes !) gardez les pour vous.

  2. A mettre en parallèle avec Wassim le prodige de Bondy, le Elon Musk français, mis en avant par Brut, qui a l’ingéniosité de récupérer des fruits gratuits pour faire des salades de fruits qu’il vend 10€ aux habitants de son quartier.

    1. tu compare un enfant qui crée un téléphone de toutes pièces et un autres qui vend des fruits ? 🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣

      1. Oui et ou est le souci, on parle du principe de l’originalité et la jeunesse des personnes qui mettent en oeuvre ces projets, après c’est différent mais l’esprit de conquête et là pour les deux !

  3. C est bien d être curieux, d apprendre , développer des compétences, mais bon réinventer des choses qui existent déjà, et pour un prix dérisoire aussi (Téléphone basique appel sms jeux snake moins de 20 euros) , j espère que la finalité c est d égaler un smartphone actuel pour 30 euros, ça serait un coup de génie, sinon c est malheureusement une perte de temps , malgré un accroissement accru des connaissances et compétences dans le domaine.

      1. Surtout quand on est incapable d’expliquer ce que déjà open source veut dire ! Franchement la critique est bien là personnalité des mauvais !

  4. Il aura au moins le mérite d’apprendre de lui même.. dénigrer quelque chose sans même voir son aboutissement .. c’est vraiment du grand art ! Quel manque de foi.

  5. Il fait des projets qui lui plaisent et qui sont extremement difficiles (les téléphones actuels sont le fruit d’années de recherche de la part des meilleurs informaticiens du monde, il ne faut pas croire que tout le monde soit en capacité de recréer un télephone). Et il a dit lui même que son téléphone intègrera bientôt de nouvelles fonctionnalités. Cepandent je trouve que c’est une bonne idée de ne pas intégrer de réseaux sociaux dans celui ci car ils sont plus nocifs qu’autre chose. Ça pourrait être en quelque sorte un téléphone anti-addiction.

  6. C’est mignon son projet… Après, vraiment, sans méchanceté aucune, son projet n’a aucun intérêt. En soit, ce qu’il souhaite faire, c’est recréer un petit smartphone chinois que l’on peut déjà trouver pour quelques dizaines d’euros (30/40€ max), bien sûr, pour trouver ces téléphones, il ne faut pas taper sur Amazon Samsung ou Apple hein… Ce qu’il fait c’est recréer étape par étape un téléphone en achetant des composants individuels, c’est mignon mais sans éléments distinctif, cela n’a aucun intérêt… Alors, si le jeune homme avait créé un téléphone uniquement avec des produits biodégradable ou du genre, là cela aurait pu avoir un intérêt mais là, recréer un téléphone low cost que l’on peut déjà trouver, cela n’a aucun intérêt… Demain de fabrique un téléviseur à partir d’une dalle, de led et d’une carte mère, c’est mignon, intéressant d’un point de vue personnel, mais n’a aucun intérêt en soit…

    1. Non, son projet est extrêmement intéressant car avec un téléphone du commerce, vous n’avez aucun contrôle sur son fonctionnement alors que là, vous contrôlez complètement votre appareil grâce aux licences Open Source. Avec un téléphone du commerce, vous subissez la pré-installation forcée d’applications dont vous n’avez pas besoin, que vous ne pouvez pas désinstaller et bourrées de mouchards. Voir à ce sujet le projet Exodus Privacy.

  7. Donc comme je le disais, en quelques minutes, je trouve des smartphones pour 40.€ si vous taper KXD ou Logicom (comptez 49.€ avec la TVA mais bon même pour le jeune homme, il faudra la rajouter à son paco)… Donc refaire par soi même ce qui existe, c’est bien mais inutile…

    1. L’article sur Gabriel c’est le témoignage d’une formidable passion qui, comme toutes les passions (sportives, culturelles, culinaires ou autres), bonifie et sublime le plaisir que l’on à vivre… L’article témoigne de la passion qui l’anime pour tracer sa route dans le bonheur année après année.
      On comprend que la démarche de Gabriel et ses activités, hors toute considération économique ou autre, lui permettent d’être tout simplement heureux dans sa vie.
      Et le bonheur, chacun sait que cela a un énorme intérêt dans la vie, on court tous après, tous les jours !
      Par contre, vous, ce que vous écrivez cela n’a vraiment aucun intérêt, si ce n’est d’apporter la preuve que Gabriel a raison de fabriquer un téléphone sans réseaux sociaux, pour ne pas avoir à subir les commentaires haineux et malveillants, avec des fautes d’orthographe et des erreurs de syntaxe, des commentaires que personne n’a envie de lire, des commentaires qui n’ont aucun intérêt… aucun intérêt… aucun intérêt… des commentaires totalement inutiles…

    2. N’hésite pas à refaire tes lacets ! Ça existe depuis la nuit des temps mais il existe encore des personnes même âgées qui n’y arrivent pas ! Alors c’est pas la modestie qui va t’étouffer

  8. Gabriel dit qu’il faut faire des choses qui nous rendent heureux, il a raison je crois que c’est ce qui manque à tous les, salariés actuellement. Il faut laisser à nos jeunes le temps de l’épanouissement et qu’ils se dirigent vers des métiers animés, par leurs émotions.
    Bravo Gabriel tu es sur le bon chemin.

  9. Heureusement que le monde n’est pas constitué que de personne comme toi.. quelle tristesse.

    Le gamin il doit avoir trois fois la quantité de tes neurones réunis et au moins lui se sert de ses mains et de son cerveau pour créer quelque chose. Pas pour commenter..

  10. Bravo Gabriel t’as tout compris !
    C’est exactement comme ça qu’il faut faire dans la vie. On crève de yakafokon , la plupart des gens sont des veaux jamais contents de tout ce qu’ils ont ….toi tu bosses tu t’éclates parce que tu cherches …et que tu trouves !
    Ce sont en plus des tonnes d’échecs qui te font avancer ….
    Dans la vie il n’y a pas de problèmes il n’y a que des SOLUTIONS (il suffit de bosser)

    1. Je suis à 400% avec toi .
      Oui bravo ! Et ne perds pas ton temps à lire ces commentaires si insipides et sans intérêt
      Courage ! Et éclates toi !!!!!!

  11. C’est un excellent exercice et en Open-source c’est toujours mieux. Mais il va falloir qu’il se dépêche de terminer son téléphone car à fin 2025, c’est la fin des réseaux 2G et 3G et son téléphone ne servira plus à rien en France…

    1. J’espère oui😜qu’il trouvera les moyens de payer du matos pour surfer sur de la 4g .une cagnotte …pourquoi pas ?!

  12. C’est un fils de bourgeois, donc je m’en fiche, et je ne lui voue aucune admiration, rien, que dalle, j’aurai eu bien plus d’admiration pour un enfant de catégories défavorisées comme ouvrier plutôt que pour un privilégié comme celui-ci.
    On lit clairement dans l’article qu’il commande des pièces, ses parents lui payent donc ses fournitures techniques, donc il n’y a pas de mérite à avoir.
    Suivre des tutos à 15 ans et avoir papa maman pour financer ces joujouteries, il n’y a rien de glorieux à ça.

    Bref, encore un emballement pour un fils de bobos.

    Emballez-vous plutôt pour les fils d’ouvriers ou simples employés qui atteignent des sommets, car l’effort pour eux est bien plus sacrificiel et plus hardi.

    Ce qu’il fallait démontrer.

  13. C’est cela, au fond, l’important. Faire qq ch avec joie. On en oublie de manger, de dormir.
    (N’oublions pas ses parents. Il a de qui tenir). Avoir un but dans sa vie, utile ou inutile, on le saura après. Le temps passera très vite pour ceux-là. Et comme toutes recherches, il tomberas sur qq ch qui le rendra béat, heureux, comblé. Chaque cerveau dans ce pays devrait tourner à 100 à l’heure comme celui de ce jeune homme. La France en sortirait grandi. C’est le vœux que je souhaite à tous les jeunes du monde.

  14. Bonjour à tous,
    La révolution viendra de la jeunesse, des ados. Ne vous endormez pas mais croyez en vos rêves.
    Un papy

  15. j’ai eu accès au site *paxo.fr *de l’auteur de la construction du téléphone, avec possibilité de visualiser le schéma électronique, le circuit imprimé et ses détails, avec les diverses photos.
    j’ai lu la liste du matériel type outillage etc..

    Constructeur radioamateur en émission reception, concepteur de circuits imprimé, spécialisé dans les schéma électroniques, avec plus de 50 ans d’expéreince en électronique, informatiquen, auteur d’articles techniques en émission réception et mesures divers, je reste dubitatif, la baguette magique n’existe pas. C.Q.F.D.

  16. bravos mon gars ; il est préférable d’avoir comme toi une tête bien faite, qu’une tête bien pleine ; j’ai connu des ingénieurs qui n’en avaient que le titre ; peut être avaient ils réussi leurs examens grâce à une grande mémoire leur tête était certainement bien pleine mais la mémoire n’est pas l’intelligence engranger des biens c’est utile quand on sait s’en servir , mais si le QI n’est pas la ! continues comme ça , je te souhaite un bel avenir méfie toi des jaloux et des rapaces ils sont nombreux .

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