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Fifa et PES : le millésime 2012 s’annonce prometteur

A moins d’un mois de la reprise du championnat de France, EA et Konami présentent leurs simulations respectives en préversion. Et cette année, les joueurs sont gâtés.

Non, Fifa 12 et PES 2012 ne sont pas encore finis ! Comme souvent, leurs papas respectifs se laissent jusqu’aux derniers jours d’août pour d’ultimes petits réglages et définitivement mettre à jour les équipes en fonction du mercato. Mais le cœur des deux jeux, lui, est déjà très avancé : leur millésime 2012 sera l’un des meilleurs depuis le lancement des deux séries.

A tout seigneur tout honneur, Fifa, aujourd’hui la simulation de référence, s’enrichit d’un nouveau moteur de collision. Pour faire simple : auparavant, chaque chute, contact ou télescopage, semblait donner lieu à une animation stéréotypée ; désormais, elle semble improvisée selon l’angle et la vitesse. A voir, le résultat est épatant, il donne un coup de vieux immédiat aux précédents épisodes.

De son côté, PES n’est pas en reste, avec une intelligence artificielle très largement revue à la hausse et, enfin, plus dynamique. Latéraux et attaquants passent leur temps à faire des appels de balle, créant des brèches, ouvrant des espaces. Un peu comme Fifa depuis l’épisode 08, mais de manière encore plus spectaculaire.

Deux feelings différents

D’ailleurs, même si les deux séries progressent de manière saisissante – dans le bon sens –, elles conservent une très nette différenciation dans le feeling. Fifa est tout dans le toucher de balle, avec des dribbles dans de minuscules périmètres et des frappes enroulées d’une précision souvent chirurgicale.

Fifa 12 dans ses œuvres.

PES, au contraire, célèbre davantage le punch d’une passe appuyée ou d’un tir tendu. Le premier semble ainsi plus souple et naturel à manier, tandis que le second s’annonce plus convivial à plusieurs. Quelques points de détail restent à parfaire. On pense notamment aux gardiens de but de Fifa 12, d’une passivité surprenante, quand ils ne se trouent pas carrément pour une erreur de placement sur une frappe anodine, alors qu’ils se montrent anormalement invincibles sur les frappes à bout portant.

Côté PES, les derniers remparts sont peu critiquables. En revanche, les joueurs de champs semblent plus mous, plus lourds dans leurs temps de réaction, avec des coups qui mettent du temps à partir et des frappes moins explosives qu’avant.

Léger avantage à Fifa

La série d’EA incorporera de nombreuses nouveautés hors match, comme un système de progression du joueur par cumul de points d’expérience, avec un tableau comparatif en ligne. Il sera possible de devenir officiellement fan d’un club, de participer à des matchs au scénario importé de la saison en cours, ou encore de gérer les footballeurs selon leur âge, leur carrière et leurs aspirations personnelles, dans le mode Management. Konami s’est montré plus discret sur les nouveautés hors matchs de son poulain, insistant sur son intelligence artificielle améliorée.

PES 2012 à l’attaque.

S’il est trop tôt pour porter un jugement définitif sur les deux jeux, il semble évident que les joueurs seront gâtés cette année, quelle que soit leur école d’appartenance. Dans l’ensemble, les deux simulations footballistiques se bonifient de manière très perceptible, Fifa en intégrant plus de finesse et de réalisme, PES en dynamisant les rencontres et les actions offensives.

Fifa 12 est parti pour conserver une avance sur son concurrent, grâce à une prise en main plus légère et à une réalisation globalement plus impressionnante. Mais PES 2012 devrait confirmer le renouveau de la saga et assume de mieux en mieux son rôle de concurrent offensif.

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Jean-Marc Aubry