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Exalead cherche l’entreprise

La version 4.0 du moteur français se décline en plusieurs versions pro, du poste de travail à la solution pour grands comptes.

Auprès du grand public, léditeur français doit surtout sa notoriété à son usage par AOL France. Mais Exalead est aussi présent via son site Exalead.com et dans des applications d’entreprise. Il décline dorénavant son moteur de
recherche pour l’adapter aux entreprises de toutes tailles : one:datacenter pour les très gros volumes, one:enterprise pour les grands comptes, one:workgroup pour les PME et one:desktop pour les postes de travail.La nouvelle version du c?”ur de la plate-forme, baptisée one:search, doit présenter ‘ une interface unique permettant à l’utilisateur de faire des recherches parmi toutes les données non structurées
de l’entreprise, dont les e-mails ou les fichiers bureautiques,
justifie
François Bourdoncle, PDG d’Exalead. Mais nous ne nous basons pas sur le même modèle que Google, tient-il à préciser. Même si notre moteur
Internet va dépasser les 4 milliards de pages indexées à la fin de l’année, nous continuerons à nous développer par la vente de licences
. ‘Pour se démarquer, Exalead propose ses logiciels à des prix plus compétitifs que ceux des ténors du domaine, comme Verity. À la différence d’autres éditeurs, il propose des solutions génériques, quel que soit le domaine
d’activité.

Un aperçu des résultats

Les versions enterprise du moteur disposent de connecteurs pour indexer à la volée serveurs de messagerie, de fichiers et d’applications. L’interface d’Exalead affiche, à côté des documents trouvés, des informations
regroupées par catégories. Celles-ci (noms de destinataires ou d’émetteurs pour les e-mails, formats de fichiers, dates de création, etc.) constituent autant d’indices pour élargir une recherche infructueuse au premier essai.Le moteur extrait, dans le même but, les termes ou paires de mots les plus représentés statistiquement dans les documents recherchés. L’interface intègre aussi une visionneuse affichant en vignette le contenu de tout type de
fichier sans avoir à lancer l’application d’origine. Pour les droits d’accès, le moteur se repose a priori sur la sécurité des applications auxquelles il se connecte : les utilisateurs d’un domaine Windows ne
pourront donc rechercher que dans leur boîte e-mail ou sur les serveurs de fichiers sur lesquels ils ont des droits.

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Patrick Brébion