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Essai Porsche Carrera 4 GTS : on a essayé la plus technologique des 911

Prendre le volant d’un engin telle que cette Porsche 911 procure un rare plaisir. Mais lorsque notre attention se porte sur la techno, que faut-il en attendre ? On vous livre notre verdict.

Jusqu’où peut-on aller dans l’intégration de technologies lorsque l’on s’appelle Porsche et que l’on cible une clientèle de « puristes » avec une 911 Carrera 4 GTS ? C’est la question que nous nous sommes posée en passant derrière le volant de cette icône qui délivre un incommensurable plaisir de conduite… mais aussi une base technologique digne d’intérêt.

La juste dose de numérique ?

L’ambiance est assurément sportive à bord, du volant, en passant par les sièges (évidemment !), la conception de la planche de bord ou celle des pédales. L’oeil se pose naturellement sur l’écran central, appelé Porsche Communication Management, qui permet de contrôler toutes les fonctions multimédia à bord. Le numérique est en façade encore assez timide et les boutons physiques sont encore bien présents.

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Mais le constructeur allemand est sensible aux nouvelles technos, tout comme ses clients d’ailleurs. C’est pourquoi, en plus du Bluetooth, Porsche intègre également une compatibilité avec Apple CarPlay… mais pas Android Auto. Le positionnement Premium de cette 911 ne cible visiblement pas les ultisateurs de smartphone Android. C’est dommage. D’autant plus que notre modèle d’essai est équipé d’un kit audio Bose Sound Surround System (option à 1452 euros) délivrant une bonne qualité sonore. Ce qui n’est pas pour nous déplaire lors des trajets sur les petites routes de Cagliari, cheveux au vent et avec en bruit de fond ce six cylindres à la sonorité si envoûtante.

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Derrière le volant, on découvre un compteur essentiellement analogique avec, dans le coin droit, un écran LCD. Sur ce dernier, le conducteur peut faire défiler les informations de conduite : consommation (et ça peut faire mal), kilométrage, etc. Mais on y trouvera aussi les indications de guidage du GPS lorsqu’un itinéraire est défini dans le système.
Précisons d’ailleurs que la navigation Google Maps profite d’une connectivité 4G intégrée à la voiture. Cette 4G permet de télécharger les informations trafic en temps réel, mais aussi d’exploiter la vue 3D de Google Maps comme interface de guidage. Et sur cette Porsche 911 Carrera 4 GTS, c’est d’une fluidité remarquable. Vraiment plus classe que les traditionnelles vues 3D ou 2D aériennes !

Du côté des assistances, on trouve un régulateur de vitesse qui permettra de limiter l’hémorragie des points de permis. Car avec une puissance de 450 chevaux et une accélération qui fait passer l’aiguille du 0 à 100 km/h en 3,7 secondes (selon Porsche) autant vous dire qu’il n’en faut pas beaucoup pour se faire tirer le portrait par un radar. Prudence donc sur la route.

Quel pied !

La conduite sportive restera pour le circuit. Après tout c’est la philosophie même de cette famille GTS (Gran Turismo Sport) pour laquelle on dit souvent que c’est la voiture avec laquelle on va chercher le pain la semaine et faire des tours de piste le week-end. Mais il est vrai que les insertions sur autoroute, les départs arrêtés au péage, ou encore les manoeuvres de dépassements prennent une autre dimension. Une remarquable puissance et une réactivité dingue aussi grâce à la boîte automatique PDK (pour Porsche Doppelkupplungsgetriebe) à double embrayage. Un classique nous direz-vous ? Sauf que cette boîte issue du monde la course automobile s’avère assez incroyable, quel que soit le comportement du conducteur. Si le rythme est calme, la conduite sera douce… jusqu’à ce qu’on sollicite du pied l’accélérateur qui fait alors ressortir toute la puissance de ce monstre.

D. Nogueira, 01net.com – L’arrière de la Porsche 911 Carrera 4 GTS.

Avec la 911 Carrera 4 GTS, Porsche adopte pour l’instant une juste dose d’équipement numérique et d’aide à la conduite. D’ailleurs, il y en a beaucoup qu’on ne voit pas, mais qui sont bien présentes – on pense notamment à la gestion bluffante du couple et des quatre roues motrices. Néanmoins, comme nous le faisions remarquer sur notre essai du Porsche Cayenne (avec son immense écran tactile centrale), la philosophie évolue chez le constructeur allemand qui va jusqu’à piocher dans les interfaces numériques de ses cousines, chez Audi. Sans oublier que Porsche travaille aussi à une sportive électrique, la Taycan, et reste très attentif au sujet de la voiture autonome.  

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David NOGUEIRA