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Gouvernement : Emmanuel Macron – Axelle Lemaire, un duo inédit pour le numérique

L’ex-conseiller économique de François Hollande Emmanuel Macron devient ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique. Axelle Lemaire conserve son poste de secrétaire d’Etat au Numérique.

Le gouvernement vient de nommer Emmanuel Macron ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique. L’ex-secrétaire général adjoint de l’Elysée succède ainsi à Arnaud Montebourg. Axelle Lemaire, qui faisait partie de l’équipe de Montebourg, conserve son poste de secrétaire d’Etat au Numérique dans le tout nouveau gouvernement de Manuel Valls.

Emmanuel Macron, 36 ans, présenté comme un intellectuel brillant et engagé, énarque, ancien banquier d’affaires chez Rothschild et qui venait tout juste de quitter le sécrétariat de l’Elysée pour se consacrer à la recherche et à l’enseignement, se dit aujourd’hui décomplexé par rapport à l’argent. Il a en effet fait fortune en devenant gérant-associé chez Rothschild, pilotant début 2012 le rachat par Nestlé d’une filiale de Pfizer. Cette acquisition à plus de 9 milliards d’euros a fait de lui un millionnaire. C’est peu de temps après cette opération qu’il rejoint François Hollande à l’Elysée en tant que secrétaire général adjoint. Il sera de fait, de tous les dossiers économiques travaillant sur la mise au point du CICE, sur le pacte de responsabilité et autres gros dossiers.

Un homme apte à comprendre les enjeux de la transformation numérique des entreprises

Mais le numérique et les technologies de l’information ne sont pas des matières inconnues pour cet ancien Inspecteur des finances. Passé par la Commission Attali au milieu des années 2000 qui lui ouvre les portes du monde des affaires, il a pu ainsi participer à certaines réflexions dans le domaine. Plus tard lors de son passage en tant que banquier d’affaires, il a également conseillé Atos pour le rachat de la branche informatique de Siemens.

Plus récemment, au sein du cabinet de Hollande, il a supervisé des projets plus transverses tels que le rapport de la Commission Innovation 2030, présidé par Anne Lauvergeon. Présent lors de la conférence de lancement du concours mondial de l’innovation en décembre 2013, il avait rappelé l’objectif de cette initiative : « L’idée est de dénicher les grandes innovations de ruptures qui vont dessiner notre horizon industriel de demain ». Ajoutant qu’il allait être très vigilent sur le fait que le concours mondial de l’innovation donne lieu à la création de sociétés de droit français, avec des équipes de développement basées en France. C’est donc un homme proche du business, conscient du contexte nouveau dans lequel évoluent les entreprises qui arrive au poste de ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique.

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Frédéric Simottel