Renault veut faire du nord de la France un endroit clé pour la voiture électrique. Le constructeur au losange vient de créer une entité juridique regroupant trois sites industriels distincts à Douai, Maubeuge (59) et à Ruitz (62). Objectif de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi : créer un pole de compétitivité unique en Europe en matière de véhicules zéro-émission.
Trois pôles dédiés au VE
Bien qu’ils aient pour objectif commun de regrouper une bonne partie de la production de véhicules électriques de la marque, ces trois sites auront un rôle différent. De l’usine de Douai sortira le prochain fer de lance zéro-émission du constructeur, la Mégane E-Vision. C’est également sur ce site que devrait être produit le futur modèle du segment C. Enfin l’usine de Douai devrait également hériter de l’assemblage d’un nouveau véhicule du segment B à moyen terme.
400 000 voitures électriques par an
Du côté de Maubeuge, l’usine historique du Kangoo, Renault entend faire fructifier son savoir-faire en matière d’utilitaires. Le site sera consacré à la production des nouvelles versions du Kangoo, notamment le modèle E-Tech électrique, mais aussi à d’autres véhicules professionnels pour le compte de Nissan et de Mercedes. Enfin, l’usine de Ruitz sera consacrée à la fabrication des composants spécifiques aux véhicules électriques de la marque.
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Le projet ElectriCity de Renault fait partie de la stratégie « Renaulution » dévoilée en fin d’année dernière. Il regroupe quelques 5 000 salariés et devrait générer 700 emplois supplémentaires d’ici à 2024. D’ici à 2025, ce regroupement devrait permettre à Renault de produire 400 000 véhicules électriques par an sur ces trois sites. Le groupe prévoit également la construction d’un pôle universitaire et de formation au sein d’ElectriCity.
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