Disney est en petite forme. Le fer de lance Disney+ a perdu des abonnés au troisième trimestre, les blockbusters (notamment le cinquième opus des aventures d’Indiana Jones et les films Marvel) sont loin d’avoir affolé le box office. Heureusement, le groupe peut compter sur ses parcs d’attraction dont le chiffre d’affaires a progressé de 13 % cet été.
Reprendre en main le destin des jeux vidéo Disney
Une solution envisagée par les conseillers de Bob Iger, le patron de la société aux grandes oreilles, serait de transformer Disney en géant du jeu vidéo selon des indiscrétions de Bloomberg. En la matière, l’entreprise cède des licences à des studios tiers ; la licence Star Wars est ainsi exploitée par Ubisoft, Warner Bros (via la franchise Lego), Quantic Dreams, Electronic Arts…
L’idée était de reprendre les choses en main, autrement dit de rapatrier le développement et l’édition des jeux en interne, sans doute pour s’assurer d’une certaine homogénéité dans la qualité. Actuellement, les jeux estampillés Disney sont très fluctuants, cela va du franchement médiocre au très bon. Et pour y parvenir, une idée qui flottait dans l’air était l’acquisition d’un gros studio : le nom d’Electronic Arts est cité dans l’article.
À l’heure de la consolidation tous azimuts de l’industrie du jeu vidéo, une acquisition d’EA par Disney a un certain sens économique. Ce d’autant que les régulateurs auraient pu donner leur aval sans trop se faire tirer l’oreille : après tout, les activités des deux entreprises ne se recoupent pas. Bob Iger ne se serait pas (encore ?) engagé sur le sujet.
La planche de secours Apple
Une autre rumeur qui circule régulièrement est le rapprochement avec Apple. Avant que le constructeur informatique devienne le mastodonte ultra-rentable que l’on connait aujourd’hui, Bob Iger avait caressé l’idée de racheter la firme à la pomme. Dans sa biographie, il a écrit que si Steve Jobs était toujours de ce monde, une fusion des deux entreprises aurait été possible. Le patron de Disney a aussi tenté sa chance avec Tim Cook pour former une nouvelle entité avec lui-même à sa tête. Peine perdue.
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RakutenTout cela, c’est maintenant du passé, le rapport de force s’est inversé et s’il n’est pas question de vendre l’intégralité de Disney à Apple, il aurait été question de céder l’activité TV au constructeur informatique. Ce dernier cherchant à muscler le catalogue de son propre service de streaming, un deal aurait pu aboutir. Mais les discussions auraient achoppé en août.
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Source : Bloomberg
