Depuis un an, les grèves se sont multipliées dans les entrepôts d’Amazon en France et en Allemagne. En cause, des conditions de travail éprouvantes dénoncées également par le journaliste Jean-Baptiste Malet dans son livre En Amazonie.
Un premier mouvement de syndicalisme étouffé dans l’oeuf aux États-Unis
Un mouvement de revendication sociale qui risquait de contaminer les Etats-Unis. Ainsi, une trentaine de travailleurs affectés à la maintenance et aux réparations du site de Middletown avait déposé une requête le 8 décembre dernier pour adhérer au syndicat de l’International Association of Machinists and Aerospace Workers (L’Association Internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale). Une première pour Amazon sur le sol américain. Mais Le New-York Times révèle qu’une majorité de salariés a finalement voté contre ce projet (21 voix contre 6) ce mercredi 15 janvier.
Pour le syndicat des machinistes, ces résultats seraient dus à d’intenses pressions exercées par la direction. Des consultants auraient même été embauchés pour étouffer le mouvement. La version de la direction est évidemment toute autre. « Nos employés ont clairement marqué qu’ils préfèrent garder un lien direct avec Amazon », a déclaré une porte-parole du groupe.
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