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Des accélérateurs matériels pour mieux gérer les flux XML

Datapower et Sarvega misent sur des systèmes dédiés pour épauler les serveurs qui doivent traiter les documents XML. Une solution économique qui devrait séduire bon nombre d’entreprises.

L’engouement pour
XML pourrait à terme engorger le réseau des entreprises. Ainsi, le cabinet d’analyses Zapthink, spécialisé dans XML et les services web, estime que, d’ici à 2006, le quart du trafic
du réseau dans l’entreprise pourrait provenir de fichiers XML.Plus précisément, le traitement de ces fichiers pourrait avoir pour conséquence d’affaiblir les performances des serveurs comme des solutions d’équilibrage de charge. Une hypothèse étroitement liée à l’essor des services web.En effet, ces derniers sont normalement transportés par des messages
Soap (Simple object access protocol), lesquels sont basés sur XML. Problème : Soap transporte des messages plus lourds que ne le font des protocoles de communication
interapplicatifs tels que RPC (Remote procedure call).Pourquoi plus lourds ? Parce que Soap doit décrire le contenu et donner la signification des messages XML qu’il véhicule. L’une des conséquences est le risque de saturer le serveur par lequel transitent les messages : ce
dernier doit parcourir la structure XML du document pour ensuite mettre en mémoire le modèle d’objet correspondant.

L’appliance joue deux rôles : serveur de cache et coprocesseur

Plutôt que d’acquérir des serveurs supplémentaires, dont le coût logiciel et matériel est élevé, une alternative consiste à recourir à un matériel dédié à l’accélération du traitement des documents XML. C’est la voie choisie par deux
sociétés : Datapower et Sarvega.Ces matériels spécialisés, ou appliances, jouent deux rôles : celui d’un serveur de cache et celui d’un coprocesseur. Le fonctionnement du cache XML est simple : il identifie la feuille de style associée à la requête demandée,
la localise dans le cache pour, in fine, convertir le fichier en code machine.Le coprocesseur, quant à lui, vient épauler le serveur en effectuant à sa place le traitement des documents XML pour ensuite lui renvoyer le résultat. Charge toutefois à chaque entreprise d’identifier ses besoins en traitements XML. Le
cabinet Zapthink estime qu’actuellement, les documents XML ne représentent encore que 2 % du trafic réseau.

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Ludovic Arbelet