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Cybersurveillance: Huawei reste dans le collimateur des Etats-Unis

L’industriel chinois aurait été choisi pour fournir en Corée du Sud, les équipements d’un réseau mobile 4G. Les autorités américaines s’en inquiètent.

Les autorités américaines continuent de dénoncer l’expansion de Huawei dans les réseaux d’opérateurs de pays qui leur sont alliés. Elles s’inquiètent à propos d’informations selon lesquelles le géant chinois des télécommunications allait construire le réseau mobile 4G de l’opérateur local LG+ (du groupe LG).

Des responsables américains du renseignement de la Défense et du Congrès craignent qu’un tel projet menace l’intégrité des communications électroniques mobiles des forces militaires américaines basées en Corée du Sud, allié stratégique de Washington.

« Le maintien de l’intégrité des infrastructures de télécommunications est crucial pour l’efficacité de l’alliance de sécurité entre la Corée du Sud et les Etats-Unis » ont écrit au secrétaire américain de la défense, deux sénateurs démocrates Robert Menendez et Dianne Feinstein, dirigeants respectifs des commissions des Affaires étrangères et du Renseignement.

Huawei s’est déjà vu bannir l’accès à des projets d’infrastructures télécoms aux Etats-Unis et en Australie pour des raisons de sécurité intérieure de ces pays. Le constructeur chinois est suspecté par les autorités américaines de liens étroits avec le pouvoir à Pékin et d’utilisation des équipements télécoms à des fins d’espionnage électronique.

Lire aussi :

Cybersécurité : le Chinois Huawei dans le viseur du pouvoir anglais (publié le 19 juillet 2013)

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Frédéric Bergé