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Cityvox.com : l’information locale… en toute dépendance

Ses promoteurs parient sur l’interactivité et sur un modèle économique qui ne fait pas la part belle à la publicité.

Trois villes couvertes par ses équipes pour l’instant ?” Paris, Londres et Berlin ?”, une vingtaine promises d’ici à la fin de l’année (toujours sur le Vieux Continent), et des contenus accessibles en cinq langues (français, allemand, anglais, italien et espagnol) : après Webcity, Parisavenue ou encore Maville, Cityvox rejoindra, le 4 avril, date de son ouverture officielle, une liste de sites d’informations locales qui commence à s’engorger sérieusement. Tout récemment encore, ce sont les quotidiens Sud-Ouest et Libération qui ont annoncé une alliance, imitant ainsi le Télégramme de Brest et Le Républicain Lorrain ( Vivalaville).Tous visent au minimum le même type d’informations ou de services : adresses de bars ou de restaurants, horaires des spectacles, magasins, échanges d’expériences (les bons tuyaux), trafic… A ceci près que Cityvox entend y adjoindre des critiques issues de guides spécialisés, gastronomiques par exemple. Mais l’originalité du projet tient peut-être plus d’un modèle économique basé non pas majoritairement sur la publicité mais, à 70 %, sur la conception et l’hébergement de sites pour les commerçants.Concrètement, si le propriétaire d’un restaurant passe par Cityvox pour se doter d’une vitrine sur le Web, il lui en coûtera 2 500 francs de frais techniques pour la conception, plus 200 francs par mois pour l’exploitation. Une dépense relativement modique ?” un peu moins de cinq mille francs par an ?”, mais assortie d’un avantage plus qu’appréciable : l’honorable commerçant verra son nom s’afficher en tête de liste d’un resultat de recherche multicritère (en plus d’un lien sur ledit site), sans que l’internaute ne le sache (à moins de lire 01net.).En clair : celui qui paye, apparaîtra en tête de gondole, et au bon moment. ” A critères comparables “, tient aussitôt à préciser Philippe Guguen, fondateur et directeur marketing de Cityvox, qui qualifie quand même le procéde d’un peu ” limite “. Si l’internaute n’a pas apprécié le repas, il pourra toujours le faire savoir en réagissant sur le site de Cityvox, assure-t-il.

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Alain Ruello