Passer au contenu

Cibox cherche un second souffle

Le premier fabricant français de micro-ordinateurs grand public change de nom et devient Cibox Inter@ctive

Habitué à des chiffres d’affaires en hausse, Cibox a enregistré en 1999 une sérieuse baisse de son activité (695,6 millions de francs, 106 millions d’euros, contre 806 millions de francs, 123 millions d’euros en 1998). Malgré tout, son PDG, Yaacov Gorsd, n’est pas inquiet et attribue ce résultat à la conjoncture : “C’est une année de transition et de restructuration. La conjoncture a été difficile. Notre offre FreePack n’a pas obtenu les résultats escomptés. Par ailleurs, nous avons cédé notre activité d’assemblage PC+, ainsi que notre centrale d’achat LCI.”

Cette situation a quand même incité le constructeur à changer de stratégie pour s’orienter davantage vers des activités liées à Internet. Première étape de cette nouvelle politique : un changement de nom. Le groupe s’appellera désormais Cibox Inter@ctive et lancera, dès le 15 mai prochain, Ciboxstore, un site de vente en ligne de matériel informatique.

Vente directe sur Internet

D’autre part, Cibox entre, à hauteur de 24 %, dans la société Clic Group. Cette opération lui permet de renforcer son partenariat avec le fournisseur d’accès à Internet, NetClic (détenu à 100 % par Clic Group), mais aussi de prendre des participations dans le capital du courtier en ligne Clic Trade et dans la régie publicitaire Clic Pub. Par ailleurs, Cibox Inter@ctive intègre sept start-up dans lesquelles il possédait déjà des participations minoritaires.
Parallèlement, Cibox souhaite renforcer sa division entreprises. Un partenariat a été signé avec Bull Electronics pour la fabrication des PC, et avec Proxis pour le déploiement d’offres de services. Enfin, à partir du 27 avril, la marque sera référencée chez le premier grossiste de France, Ingram Micro.Cibox avait annoncé un chiffre d’affaires de 1,1 milliard de francs (167 millions d’euros) pour 1999. On en est loin et, même si la conjoncture est en partie responsable des mauvais résultats (20,4 millions de francs, 3,1 millions d’euros, de pertes), le fabricant paie surtout ses diversifications hasardeuses et une stratégie des plus floues. Le repositionnement était indispensable. Quant à l’activité entreprises, elle doit encore faire ses preuves.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


TÉPHANE GUÉRARD