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Chute de la Bourse et du capital humain

Après la chute vertigineuse des titres boursiers dans le secteur des hautes technologies, c’est le retour des modèles économiques traditionnels et des indicateurs financiers fondamentaux. Plus…

Après la chute vertigineuse des titres boursiers dans le secteur des hautes technologies, c’est le retour des modèles économiques traditionnels et des indicateurs financiers fondamentaux. Plus en détail, il est de bon ton, en période de conjoncture économique défavorable, de jouer la carte de la transparence en matière de communication financière. Sachant que, pour une entreprise dont la valeur chute considérablement, la clarification de la gestion de ses comptes lui permettra de récupérer la confiance des investisseurs.Seulement voilà : les scandales financiers d’Enron, de Worldcom et autres Vivendi Universal, tout comme l’utilisation abusive du jargon financier anglo-saxon par les sociétés technologiques ont forcément de lourdes conséquences. Certains indicateurs comme l’Ebitda ?” en français, les résultats de l’entreprise avant les frais financiers, taxes, amortissements et provisions ?”,ont permis à certaines entreprises de voiler leur réalité économique.Outre le fait qu’on y perd son latin, on s’interroge maintenant sur la capacité de certaines sociétés technologiques non seulement à maintenir leur trésorerie, mais aussi à gérer leur capital humain. Car s’il y a ralentissement économique, gel des investissements, baisse de valorisations couplées d’opérations d’acquisitions plus ou moins réussies, rien ne va plus sur le front de l’emploi. Les suppressions de postes se multiplient. Et ce chez les principaux constructeurs informatiques et télécoms. Là non plus, rien n’est vraiment transparent.On s’interroge sur les diverses terminologies camouflant plus ou moins bien les plans sociaux. Chez les uns, on parle plutôt de plan de transformation. Chez les autres, l’utilisation abusive de notations de salariés ou de motifs de licenciement douteux n’est pas sans avoir des incidences. Sans oublier les jeunes diplômés qui ne trouvent plus d’emploi. Exit aussi les sociétés high-tech, qui attiraient leurs salariés par des stock options alléchantes.Elles devront trouver autre chose, puisque les conditions de la Bourse ont changé et que les organismes de régulation financière et comptable devraient réagir pour remettre de lordre.

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Clarisse Burger