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CES 2004 : Cure de vitamines pour le Wi-Fi

Le 802.11g haut débit à 54 Mbit/s à peine disponible, les fabricants parlent déjà d’un nouveau standard, deux fois plus rapide.

Le sans-fil se dope à l’AfterBurner. Broadcom, le spécialiste du sans-fil, a dévoilé à l’occasion du CES de Las Vegas une puce dotée de cette technologie, qui permet de porter le débit des réseaux
802.11g de 54 à 125 Mbit/s. Un record jusqu’à présent détenu par Atheros, avec sa technologie Super G (108 Mbit/s).Buffalo a d’ores et déjà annoncé la commercialisation, pour le mois de février, d’un routeur câble/DSL reposant sur la technologie AfterBurner de Broadcom.

Une surenchère pas forcément profitable

Reste à savoir quelle performance on peut réellement attendre de ces puces ‘ survitaminées ‘. Déjà, le débit du standard 802.11g est loin de tenir ses promesses. ‘ En pratique, on dépasse
difficilement les 20 Mbit, soit beaucoup moins que le débit théorique de 54 Mbit/s. Mais avec notre technologie Super G, on peut monter à près 50 ou 60 Mbit/s ‘,
confie Paul Stapinski d’Atheros.Mais adieu la compatibilité. Pour fonctionner à plein régime, les équipements de communication sans fil doivent disposer des mêmes puces. Car AfterBurner et Super G font appel à des protocoles d’accélération différents.Pour régler ces problèmes, il faudra attendre l’arrivée du
802.11n. Fonctionnant dans la même bande de fréquences que le 802.11b et le 802.11g (soit 2,4 GHz), ce futur standard Wi-Fi promet un débit théorique d’au moins
100 Mbit/s.Toutefois, patienter sera nécessaire. ‘ Je ne crois pas que les spécifications définitives du 802.11n sortiront avant deux ans. Mais il est possible que certains fabricants anticipent et sortent des produits
s’appuyant sur les premières spécifications vers la fin de lannée ‘,
poursuit Paul Stapinksi.


Bref, de nouveaux problèmes de compatibilité en perspective.

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Ludovic Nachury