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Call of Duty restera sur PlayStation : Sony signe un accord avec Microsoft

C’est l’accord de la onzième heure : après avoir beaucoup résisté, Sony a fini par signer un accord avec Microsoft pour que Call of Duty reste sur PlayStation. Un signal fort avant la fusion désormais probable entre Microsoft et Activision.

Microsoft devrait parvenir à ses fins dans le dossier au long cours de l’acquisition d’Activision. Le marathon débutée en janvier 2022 pourrait en effet se terminer dans les toutes prochaines heures par une victoire du constructeur de la Xbox. La FTC (Federal Trade Commission), l’équivalent américain de l’Autorité de la concurrence, a perdu son pari devant les tribunaux : cette fin de semaine, la justice a en effet rejeté l’ultime appel de la Commission qui cherchait à bloquer temporairement la transaction à 69 milliards de dollars.

Sprint final avant la fusion

Nouveau feu vert au projet : Sony a signé un accord avec Microsoft pour « conserver Call of Duty » sur PlayStation après l’acquisition d’Activision Blizzard. C’était une des principales pierres d’achoppement entre les deux concurrents, Call of Duty étant un des plus importants jeux vidéo au catalogue d’Activision — et un des plus importants jeux vidéo tout court. Sony craignait que le champion du FPS ne devienne une exclusivité Xbox/PC.

Pour montrer sa bonne volonté, Microsoft a multiplié les accords de ce type tout au long des négociations avec les régulateurs, avec Nintendo et les éditeurs de services de cloud gaming (dont GeForce NOW de Nvidia). Ils auront droit à leur version de Call of Duty pendant une durée de dix ans, et peut-être davantage. Dans le cas de Sony cependant, aucune durée n’est précisée. L’accord étant « contraignant », il s’agit d’un engagement fort de la part de Microsoft de ne pas abandonner la plateforme adverse.

La signature de cet accord intervient dans un moment critique pour cette acquisition. Microsoft et Activision doivent en effet conclure le deal avant le mardi 18 juillet. Au-delà, les deux parties pourraient soit se retrouver de nouveau autour de la table pour renégocier les termes de la transaction, soit en rester là et partir chacune de leur côté… ce qui coûtera une indemnité de 3 milliards de dollars à Microsoft.

Toutefois, les choses semblent désormais bien engagées pour que l’opération aille jusqu’à son terme, et il ne serait pas étonnant que Microsoft annonce la nouvelle dans les heures à venir. Il reste cependant un point noir, celui du veto opposé par la CMA (Competition and Markets Authority) britannique. L’entreprise et le régulateur sont de nouveau en pourparlers et Microsoft pourrait être en mesure d’aller de l’avant, même sans ce feu vert.

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