Nouvelle offensive contre les pirates du peer-to-peer
Les agents fédéraux américains ont procédé à plusieurs perquisitions chez des particuliers et chez un fournisseur d’accès à Internet dans le cadre de l’opération Digital Gridlock, visant un réseau d’échange de
fichiers par peer-to-peer baptisé Underground Network. Le service fonctionnait par adhésion. Y étaient admis ceux qui acceptaient de contribuer à enrichir le fonds de fichiers échangés. Au printemps dernier,
des agents du FBI ont commencé à prendre part à ses activités. Et ont fini par récupérer 72 Go de contenus culturels, théoriquement placés sous la protection de la législation sur le copyright, indique le site News.com. Ce butin virtuel
représenterait 84 films, 13 jeux, 178 morceaux de musique et une quarantaine de logiciels.
Du 4 Mbit/s symétrique pour les entreprises
L’opérateur télécoms pour entreprises Easynet inaugure en France une offre 4 Mbit/s symétrique, en recourant à la technologie SDSL. De tels débits sont obtenus en agrégeant deux paires téléphoniques supportant des liens symétriques
à 2 Mbit/s (voir notre
article sur le sujet). Easynet avait déjà lancé une telle offre au Royaume-Uni, mais uniquement dans les zones dégroupées. En France, elle est disponible sur tout le territoire,
puisqu’Easynet achète son trafic à France Télécom. L’opérateur historique a ajouté le SDSL 4 Mbit/s à son catalogue récemment. Cegetel a lancé son propre service en zones dégroupées en janvier 2004, et on attend toujours celui de neuf telecom.
Les liens symétriques visent à remplacer les liaisons spécialisées de France Télécom, plus coûteuses. Easynet les facture à l’année de 14 600 à 21 500 euros.
Le bureau virtuel fait sa rentrée
L’Education nationale poursuit sa mue vers les nouvelles technologies. Après le ‘ cartable électronique ‘, le ministère annonce l’arrivée prochaine du ‘ bureau virtuel ‘. L’initiative
a été confirmée à l’occasion de l’Université d’été de la communication d’Hourtin (Gironde) par Benoit Sillard, sous-directeur des technologies de l’information et de la communication pour l’éducation (TICE) et délégué aux usages de l’Internet, au
ministère de l’Education. Ce projet, dont les investissements sont évalués à 150 millions d’euros (hors personnel), sera déployé en deux temps : à partir de la rentrée prochaine et à l’horizon de l’année scolaire 2007-2008. Le
‘ bureau virtuel ‘ permettra l’échange d’informations à distance entre élèves et professeurs, et pourra se transformer le cas échéant en outil de travail collaboratif. Le ‘ bureau virtuel ‘ sera
d’abord testé auprès d’une dizaine d’académies volontaires, avant d’être élargi à l’ensemble du territoire. Ce projet devrait concerner à terme près de 10 millions de personnes, précise l’AFP.
Une publicité Microsoft aux apparences trompeuses
Selon une association de surveillance de la publicité britannique (Advertising Standards Authority), une publicité comparative entre Linux et les logiciels de Microsoft serait susceptible d’induire le consommateur
en erreur. Dans une récente campagne baptisée Get the facts, l’éditeur, affirmait, études à l’appui, que Linux était dix fois plus cher que son produit Windows Server 2003. L’ASA remet en cause le choix du matériel informatique
utilisé dans l’étude citée par l’éditeur de logiciels, et lui demande de rectifier le contenu de sa publicité.
Revers judiciaire pour Yahoo! dans l’affaire des objets nazis
Le jugement de première instance qui avait rejeté la plainte de la Licra et de l’Union des étudiants juifs de France demandant à ce que Yahoo! retire de la vente des objets nazis, a été cassé mercredi. Selon la cour d’appel de San
Francisco, ce jugement avait été rendu un peu vite, sans attendre que les plaignants présentent le cas aux Etats-Unis dans le but d’obtenir que le portail paie l’amende décidée par le tribunal de grande instance de Paris. Cependant, la juridiction
californienne ne s’est pas prononcée sur le fait de savoir si des associations françaises pouvaient obtenir aux Etats-Unis une amende prévue par un tribunal français.
Les otakus font recette
C’est l’une des nouvelles cibles de l’économie nippone. Le phénomène ‘ otakus ‘ fait figure d’Eldorado pour les entreprises japonaises. Les membres de cette population très particulière vivent reclus chez eux,
passionnés qu’ils sont de jeux vidéo, d’Internet, d’informatique, de mangas et de déclinaisons locales de Britney Spears. Leur incapacité à communiquer avec leurs contemporains, en dehors des réseaux d’échanges d’informations de type Internet, est
devenue légendaire. Mais, au grand bonheur des prévisionnistes, leur pouvoir d’achat représenterait aujourd’hui près de 2,6 milliards de dollars. Une somme plus importante que le chiffre d’affaires du marché des appareils photo numériques au
pays du Soleil levant, indique le cabinet Nomura Research, cité par lAFP.
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