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Avec son smartphone Reno 2, Oppo fait du neuf avec du vieux

Un quadruple module caméra et un écran annoncé comme plus lumineux… telles sont les principales nouveautés de la seconde édition du Reno d’Oppo. Est-ce assez pour faire la différence ?

Sorti en mai, le smartphone Oppo Reno a déjà son successeur. À Londres, la marque chinoise vient de présenter un appareil, en apparence identique, mais en réalité amélioré sur quelques points, le Reno 2. Avec ce mobile, Oppo espère grignoter des parts de marché dans le segment des smartphones milieu de gamme et, pourquoi pas, lui trouver une place sous le sapin. 

Tout miser sur la photo

Au dos du Reno premier du nom, on trouvait un double module caméra. Si ce dernier faisait du très bon travail, il faut reconnaître qu’à l’heure où les smartphones d’entrée de gamme arborent au mois trois modules, cela faisait un peu « lite ». Oppo rectifie donc le tir, offrant au Reno 2 un quadruple module caméra. 

Dans ce dernier, on trouve un capteur principal de 48 Mpix auquel est associé un grand-angle (f/1.7), un capteur de 13 Mpix avec un téléobjectif (f/2.4) pour un coefficient de zoom x2 annoncé, un capteur de 8 Mpix auquel est apposé un ultra grand-angle (f/2.2) ainsi qu’un capteur dédié à la profondeur de champs. Oppo fait donc le choix de la polyvalence en multipliant les options, ce qui devrait ravir un maximum d’utilisateurs. Espérons désormais que la qualité soit au rendez-vous, ce que nos tests détermineront. 

LM / 01net.com – Le quadruple module caméra du Reno 2.

Autre nouveauté photo, l’arrivée d’un « mode ultra nuit ». Selon la marque, ce dernier permet de réussir ses photos lorsque la luminosité environnante est en dessous des 5 lux. Le Reno 2 se dote également d’un mode portrait vidéo (qui ajoute un effet bokeh en temps réel) et d’une ultra stabilisation similaire à celle offerte par ses certains de ses concurrents haut de gamme. 

Quasiment la même chose

Pour le reste, le Oppo Reno 2 est un quasi copier-coller du Reno. Comme son aîné, il dissimule sa caméra frontale dans un aileron de requin afin d’éliminer toute bordure disgracieuse autour de l’écran. De 6,5 pouces au lieu de 6,4 pouces, sa dalle passe également du Super AMOLED au Dynamic AMOLED, la dernière techno Samsung. Sa luminosité s’en trouve un peu améliorée (selon nos premières mesures 518 cd/m2 au lieu de 446 cd/m2) et la lumière bleue est émise en plus faible quantité pour protéger les yeux de l’utilisateur.
Le mobile embarque le processeur Snapdragon 730G, 8 Go de RAM et une batterie de 4000 mAh. Il se recharge par USB Type-C et fonctionne avec la technologie de recharge rapide SuperVOOC 3.0, qui permet de récupérer 100% d’autonomie en 1h34 selon nos mesures. Bref, vous l’aurez compris, c’est un smartphone milieu de gamme plutôt bien équipé mais somme toute assez banal. Et qui n’évolue pas franchement, hormis en photo, par rapport à son prédécesseur.

LM / 01net.com – L’aileron de requin du Oppo Reno 2.

Pas de seconde édition du 10x Zoom mais un Reno 2Z

Commercialisé 499 euros, comme son prédécesseur, le Oppo Reno 2 (256 Go de stockage offert tout de même) occupera le segment milieu de gamme chez le constructeur. La logique aurait voulu que le Reno 10x Zoom, la version haut de gamme du Reno, ait également droit à un successeur, mais la marque chinoise en a décidé autrement. On se retrouve donc avec un smartphone milieu de gamme mieux équipé que le haut de gamme sur certains points (nombre de modules photo, écran), ce qui est assez paradoxal.

Précisons qu’en renfort du Reno 2, Oppo a aussi annoncé un Reno 2Z, équipé d’un processeur MediaTek P90, a priori un peu moins performant mais aussi moins cher (349 euros).

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Nicolas Lellouche, à Londres