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Avec son reflex D5000, Nikon recycle le D90 dans un boîtier grand public

Semblable au D90 sur le papier, le D5000 est une déclinaison pour un public moins puriste et à la recherche du confort.

Pour cela, la marque nippone a soigné son nouvel appareil: écran amovible, fonctions de développement intégrées au boîtier, vidéo HD et un mode silencieux, pour ne pas effrayer bébé dans le berceau. Des arguments très «grand public» pour un boîtier qui coûte tout de même 729 euros nu et 829 euros avec un 18-55 mm (28-83 mm en éq. 24 x 36) stabilisé. Autant dire que la partie technique n’est pas une version bas de gamme (D40, D40x, D60 ou D80) améliorée mais sans aucun doute une déclinaison de l’excellent D90, fleuron des boîtiers à 1000 euros chez Nikon.

C’est donc en toute logique que l’on retrouve un capteur de taille similaire (12,3 Mpix) ou encore des valeurs d’ouverture (1/4000s à 30 s) et autres fonctions technologiques (correction des sur/sous-expositions, D-Lightning actif) identiques à celles du grand frère. Une base technique plus que solide puisque nous avions décerné un choix de la rédaction au D90. 

Dans les nouveautés grand public on trouve de nombreux modes scène (19) que boudent généralement les experts et pros, un mode d’estompage des rides pour des photos de lendemains de fête, un recadrage 16/9e pour regarder ses photos sur un écran Full HD, etc. Et l’indispensable fonction coloriage qui imite les tableaux de M. Warhol. Des fonctions qui confortent le positionnement «grand public» de ce boîtier.

Un boîtier que Nikon a fait compact, puisqu’il ne pèse que 560 grammes nu, soit 10% de moins que le D90. Et la question légitime que vous vous posez, est: «Mais quelle est leur différence technique fondamentale?» Ce à quoi nous répondrons: pas grand-chose à l’intérieur, mais pas mal en dehors. En effet, le D5000 efface les molettes si pratiques pour les paramétrages manuels et met en avant l’écran. On a donc une base technique similaire pour deux usages: les experts avec un D90 qui met en avant la pratique traditionnelle de la photo (on vise au viseur, on règle à la main) et un D5000 qui favorise l’utilisation de l’écran. Un écran moins grand et moins défini sur le D5000 que sur le D90, mais orientable. En somme, la base technique est la même, mais l’approche ergonomique est différente selon les cibles.

Le D5000 sera disponible début mai.

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Adrian BRANCO