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Apple, Google et Amazon poursuivis en justice pour… vente de disques piratés

Les ayants droit d’un compositeur ont déposé plainte contre plusieurs boutiques et services de streaming. Selon eux, ils proposent dans leur catalogue des copies pirates des disques d’Harold Arlen, compositeur entre autres du Magicien d’Oz.

Les principales plateformes de streaming américaines poursuivies en justice. Le fils et d’autres descendants du compositeur Harold Arlen ont déposé une plainte à l’encontre d’Apple, Amazon, Google, Microsoft et Pandora. Leur tort? Vendre et diffuser depuis des années des versions illégales de l’artiste, célèbre pour la chanson Over The Rainbow, chantée par Judy Garland dans le film musical Le Magicien d’Oz.

La plainte porte sur pas moins de 6 000 enregistrements considérés comme délictueux et décrits comme une « opération de piratage massif de musique » par les avocats des ayants droit.

« Apple, Amazon, Google, Microsoft et Pandora et leurs distributeurs se sont associés à de célèbres pirates de la musique pour vendre et diffuser des milliers d’enregistrements piratés », estime les avocats.

Des morceaux 30 % moins chers

Les services musicaux de ces entreprises seraient en effet inondés de copies non autorisées des chansons de Harold Arlen vendues par différents labels pour un prix inférieur aux éditions officielles. Forbes donne l’exemple d’une chanson de la comédie musicale Jamaica, commercialisée par le label Soundtrack Classics pour 0,99 $ quand la version autorisée de RCA Victor est vendue 1,29 $. Le premier label pousse même le vice à utiliser la même pochette, mais débarrassée de son logo RCA.

« C’est comme si une personne entrait dans un Tower Records [une chaîne de magasin de disques américaine, NDR] avec les bras plein de disques, se présentant comme le label de Franck Sinatra, Louis Armstrong et Ella Fitzgerald et réussissant à y vendre ses copies à côté de celles de labels légendaires comme Capitol, RCA ou Columbia, à un prix inférieur », raisonne par analogie les avocats de Harold Arlen.

Selon ces derniers, les boutiques en ligne sont tout à fait au courant des pratiques de ces « labels pirates », mais continuent de travailler avec eux. Une manière d’attirer plus d’acheteurs ou d’abonnés à leurs services de streaming.

Source : Forbes

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Jean-Sébastien Zanchi