Passer au contenu

AppDev Studio 2 construit les applications décisionnelles pour le Web

La nouvelle version de la suite logicielle de SAS Institute améliore, entre autres, ses capacités de développement côté serveur.

SAS Institute, plus connu pour ses logiciels d’aide à la décision, adapte son atelier de développement Java aux dernières évolutions technologiques. Destinée principalement à la construction d’interfaces Web d’accès aux logiciels maison, mais utilisable aussi indépendamment de ces derniers, la suite AppDev Studio n’a pas la notoriété d’un JBuilder ou d’un Visual J++, mais possède maintenant des fonctions qui la hissent au niveau de ses concurrents.La version 2, compatible J2EE, élargit le champ d’application de la version précédente, plus centrée sur la production d’applets. AppDev Studio gère maintenant les infrastructures serveurs par l’intermédiaire de ses deux modules, WebAF et WebEIS.

La redimension automatique des pages HTML

Le premier constitue le c?”ur de la suite. Véritable atelier de développement d’interfaces Web pour les applications multidimensionnelles mais aussi pour les programmes de gestion ou de saisie, il produit des scripts CGI, et des servlets (version 2. 2).Au chapitre des autres améliorations apportées au module WebAF, on citera un composant Java chargé de redimensionner automatiquement les pages HTML pour les adapter aux écrans de périphériques portables (PDA, GSM, etc.).Le second module, WebEIS, est consacré plus spécialement à la production d’applications de reporting et d’interrogation par le Web de bases multidimensionnelles. Si ses principes fondamentaux (compatibilité OLE-DB, gestion des bases Holap, Molap, Rolap) ne changent pas, il s’étoffe de fonctions destinées à améliorer le travail du programmeur. Seul regret, WebEIS n’est pas compatible, à ce stade, avec le standard Jolap, l’interface d’accès aux bases de données multidimensionnelles, récemment mis au point par Sun et plusieurs éditeurs du secteur.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Olivier Bibard