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AMD modernise et enrichit l’interface graphique de ses pilotes pour 2020

AMD anticipe 2020 et propose déjà une version complètement repensée de l’interface de l’utilitaire de ses cartes graphiques. De nouvelles technos sont aussi au programme. Rapide tour du propriétaire.

Des pilotes plus stables, une interface graphique accueillante et complète. Voici quelles sont les bonnes résolutions – anticipées – d’AMD pour 2020. Pour les concrétiser et s’y tenir, les ingénieurs de la marque ont créé une toute nouvelle interface pour l’utilitaire Radeon Software, inclus dans les pilotes Adrenaline.
Il permet toujours de piloter, surveiller et même overclocker les cartes Radeon RX mais de façon encore plus simple.

Ce nouveau pack de pilotes Adrenaline 2020 sera disponible en téléchargement dès ce soir et va être votre meilleur allié toute l’année prochaine si vous avez une carte graphique AMD dans votre machine de jeu.

Plus simples, plus rapides, plus stables

Fiers de rappeler que Microsoft – par la voix de Kam VedBrat (responsable en charge des relations avec les partenaires) trouve que « les évolutions faites par AMD en matière de pilotes ont été significatives ces derniers mois et que l’édition 2020 est la plus solide jamais développée », des responsables de l’entreprise se sont empressés de nous montrer leurs travaux.

Tout d’abord, ils affirment avoir simplifié et accéléré le processus d’installation : jusqu’à presque 35% plus rapide. L’outil permet même de faire une remise à 0 totale de tous les paramètres et de nettoyer le registre du PC.

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Une fois l’installation achevée, AMD se propose de prérégler votre environnement selon trois profils d’utilisateurs (Gaming, eSports, Standard) mais si vous êtes chevronné en la matière, vous aurez toutefois l’occasion de passer cette étape et d’entrer dans le vif du sujet. Voilà à quoi va ressembler l’interface des pilotes AMD dorénavant, lorsque vous ne jouez pas.

Morcelée en de nombreux petits panneaux, elle fournit beaucoup d’informations, comme la version des pilotes, le jeu auquel vous avez joué dernièrement, vos titres préférés et le temps que vous y avez consacré… et même des conseils d’améliorations de votre configuration si toutefois celle-ci ne collait pas aux préconisations faites par les développeurs. Un panneau consacré à la diffusion et à la capture est aussi au rendez-vous, ère du streaming oblige. Si vous ne souhaitez toucher à rien, c’est possible, les profils AMD sont normalement réglés sur votre matériel. Mais vous pouvez tout chambouler si vous le voulez, titre par titre.

Tous les jeux peuvent être lancés depuis les pilotes Radeon (après avoir associé les pilotes à Steam, Uplay, etc.) et là, les informations affichées à l’écran changent. Des graphiques apparaissent pour représenter l’occupation processeur, mémoire, carte graphique ou encore le nombre d’images par seconde actuellement calculé par le GPU voire la durée de votre session de jeu. 

Des technos, des technos, encore des technos

Interfaces dédiées au streaming et à la capture mises à part, AMD a aussi ajouté un navigateur web dans ses pilotes et propose, aussi, des vidéos thématiques explicatives pour aider les utilisateurs à s’y retrouver dans cette interface logicielle.

En matière de technologies graphiques, AMD inclut un champ dans chaque profil de jeu pour l’emploi de sa fonction Anti-Lag qui vise à reduire l’imput lag entre la carte et l’écran. On peut aussi mentionner une entrée pour l’Image Sharpening qui applique un filtre et améliore le rendu des textures de certains jeux (DX11 et DX12) en ne prélevant qu’un faible pourcentage de la puissance GPU (mois de 2% selon AMD), activable à la volée. On précisera au passage que Nvidia propose exactement la même option depuis un moment avec les Filters.

Cette refonte est aussi l’occasion pour AMD d’ajouter d’autres ingrédients dans sa recette comme le Integer Display Scaling qui offre la possibilité d’améliorer la qualité visuelle des jeux rétros en éclatant un gros pixel en 4 petits ou plus.

AMD affirme que cela n’a aucun impact sur les performances de la puce 3D. Autre nouveauté, le DirectML Media Filters qui est une sorte de DLSS à la sauce AMD mais pour les photos et les vidéos. Il s’agit d’utiliser des filtres et des options d’upscaling à partir de travaux effectués en amont par des IA afin d’améliorer, nettoyer l’image.

Pour les amateurs d’overclocking, les pilotes AMD conservent une partie dédiée à l’amélioration des performances en agissant sur certains paramètres. Pour ceux qui ne sont pas très à l’aise, en fonction de leur configuration, des profils leur seront proposés par AMD et activables en un clic. Pour les autres, la boîte à outils est conséquente et il y a possibilité d’agir sur beaucoup de paramètres.

Boost, le rendu ciblé à la sauce AMD

Enfin, parlons d’AMD Boost. C’est un tout nouveau champ présent dans les pilotes et qui, selon AMD, fait en sorte – une fois activé – d’améliorer les performances de la carte « lorsque des mouvements rapides sont détectés à l’écran ». En clair, AMD fait du Target Rendering sur les jeux, en optimisant la définition des parties de l’image visible et en abaissant celles que l’on voit moins. Selon les tests menés par la marque, il est possible d’obtenir jusqu’à 38% d’images par seconde dans les jeux compatibles (liste dans la capture ci-dessous). La liste de ces derniers devrait s’étoffer dans les mois à venir, promesse d’AMD.

Link, le game stream depuis le mobile et le téléviseur

AMD se lance aussi dans le jeu dans le nuage en proposant sa solution de streaming. Pas question de catalogue installé sur des serveurs, il s’agit de vos jeux, logés sur votre PC et auxquels vous pourrez jouer depuis votre mobile ou la télé du salon. A condition d’avoir installé l’appli qui va bien, cela va de soi.

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Son interface est la copie conforme de celle des nouveaux pilotes et offre sensiblement les mêmes options. Le signal vidéo par votre PC, encodé par la carte graphique puis projeté vers le smartphone ou le téléviseur est en x265 et la qualité d’affichage dépendra bien sûr de votre installation réseau ou de la puissance du signal mobile de votre opérateur.

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