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Achat groupé : un raz-de-marée de nouveaux sites

Acheter à plusieurs pour payer moins cher… Fondé sur le principe de la coopérative ou de la communauté virtuelle de consommateurs, le concept d’achat groupé fait fureur sur le Web français. Une dizaine de start-up se positionnent actuellement sur le créneau.

Parmi celles-ci, on trouve Akabi, Clicachat, Clust.com, Alibabuy,Ebuyclub , Uniondream, ou encore Koobuy. Toutes ont un même objectif : grouper les intentions d’achat des internautes afin d’obtenir des rabais auprès des fabricants. En revanche, histoire d’asseoir leur positionnement, ils se distinguent par la méthode et le discours.

Pour Joel Palix, fondateur de Clust.com, le plus médiatique des sites de la catégorie, “C’est l’internaute qui décide des produits à mettre en vente. Nous ne sommes qu’un intermédiaire centralisateur. L’achat groupé nécessite une masse critique d’utilisateurs. A partir d’un certain seuil de demandes, nous nous tournons vers les fournisseurs pour négocier les produits au meilleur prix.”” Et, ajoute-t-il, les abonnés du service pourront bientôt s’exprimer sur leurs désirs de consommation. “ Ce qui permettra au fabricant de créer des produits ” sur mesure, et de réduire les coûts “. En ouvrant Clust.com, Joel Palix, qui était directeur du développement aux Trois Suisses, a ” le sentiment d’être passé de l’autre côté du miroir, du côté des consommateurs “. Il n’en reste pas moins que ce site a pour but de transformer définitivement l’internaute en client, adoptant pour cela une stratégie marketing qui joue sur l’imaginaire des mouvements contestataires, voire révolutionnaires…D’autres prestataires affichent une approche plus conventionnelle. Ainsi Koobuy, qui a pris le parti de ne vendre pour l’instant que des produits de beauté, de santé ou d’habillement. Même tendance chez ClicAchat. Comme l’explique Jérôme de Crémiers, le PDG de ClicGen, la société éditrice du site, “Notre concept est différent. Nous ne sommes pas un simple intermédiaire. Si l’internaute peut faire des suggestions, nous achetons et revendons en vertu des partenariats passés avec nos fournisseurs. Par ce biais, les remises obtenues sont conséquentes, et nous restons maîtres de notre catalogue.”La société, qui se rapproche ainsi davantage des pratiques de la grande distribution, envisage déjà quelques implantations à l’étranger ?” dans toute l’Europe du Sud notamment. Enfin, avec des débouchés a priori plus limités, un site tel que uniondream.com a choisi de jouer la carte du discount haut de gamme. Au programme, des séjours à New York, une visite de l’opéra Bastille, ou des meubles de créateurs. Pour respecter ses objectifs, 400 000 visiteurs mensuels et 40 millions de francs de chiffre d’affaires pour sa première année d’activité, UnionDream a d’ores et déjà prévu un développement de son site en trois temps, comprenant des accès WAP et un système de gestion dalertes personnalisé.

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La rédaction