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A l’Esiee, le professionnalisme passe par les stages et l’international

Dès la première année de tronc commun, l’Esiee propose des séjours en entreprise. Un parti pris doublé d’une politique ambitieuse de relations internationales.

A la rentrée 2000, les cinq spécialisations de l’Ecole supérieure d’ingénieurs en électrotechnique et électronique, dépendant de la chambre de commerce et d’industrie de Paris, ne seront plus que quatre. Les étudiants de quatrième année choisiront entre Informatique, Systèmes électroniques et microélectroniques, Télécommunications et traitement du signal, et Systèmes embarqués. Car si l’Esiee est, à l’origine, une école d’électronique (*), elle a acquis, depuis, une culture intégrant l’informatique à l’électronique. L’Esiee Amiens, créée en 1992, conserve l’orientation initiale.
Avant les spécialisations, les étudiants suivent un tronc commun de trois ans. “Dès la première année, les étudiants suivent un stage d’exécution en entreprise”, insiste le directeur des études, Pierre Abeillé. Cette politique vaut pour tout le cursus. La troisième année s’achève ainsi par une ” mise en situation de technicien ” d’au moins trois mois. “Les stagiaires sortent de leur statut d’étudiant. C’est le moment où certains s’interrogent, doutent. La mission à réaliser est importante, mais son impact psychologique l’est encore plus.”S’ajoutent à cela un stage d’ingénieur en quatrième année et celui de fin d’études, lié à un projet professionnel.
L’international constitue l’autre point fort de l’Esiee. Depuis 1993, les étudiants peuvent suivre deux semestres dans deux pays différents, grâce à un réseau de dix-huit établissements en Europe, dans les domaines du génie électrique et de l’informatique.
Le programme tripartite, conçu avec les universités de Southampton en Angleterre, de Karlsruhe en Allemagne, et l’Icai à Madrid, permet de partir dans deux pays sur deux ans. Si 60 % des diplômés de 1999 ont passé au moins trois mois de leur scolarité à l’étranger, “en 2004, c’est l’ensemble d’une promotion qui partira”, affirme Pierre Abeillé.(*) L’école fait partie du groupe Esiee, incluant également l’Ecole supérieure de technologie électronique (Este), qui forme des techniciens supérieurs en trois ans.

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Arnaud Devillard