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5G : le Royaume-Uni pourrait défier Donald Trump en choisissant des antennes Huawei

Boris Johnson, le premier ministre anglais, devrait annoncer cette semaine sa décision sur le sort de Huawei au Royaume-Uni. Depuis de longs mois, le président américain Donald Trump lui demande de bannir les antennes de la marque chinoise.  

Boris Johnson va-t-il s’opposer aux requêtes de Donald Trump ? Depuis plusieurs mois, le président américain et son administration font pression sur le gouvernement anglais.
Dans le cadre des négociations pour un accord commercial entre les États-Unis et le Royaume-Uni (en vue du Brexit prévu ce 31 janvier), le président Trump demande au premier ministre Johnson de bannir Huawei du réseau 5G anglais.
Les États-Unis affirment avoir des preuves de la dangerosité que pourraient poser des antennes Huawei sur un territoire occidental, au cas où le gouvernement chinois aurait mis en place une backdoor. À la surprise générale, Boris Johnson pourrait tout de même choisir Huawei comme équipementier 5G. 

Derniers jours, dernières pressions 

Boris Johnson devrait annoncer cette semaine sa décision sur la 5G anglaise. Conscient des conséquences que pourrait avoir un « non » sur la crédibilité des États-Unis, le gouvernement Trump multiplierait les pressions ces derniers jours. 
Axios et le New York Times rapportent qu’une délégation menée par Steven Mnuchin, le secrétaire américain au Trésor,  s’est rendue à Londres dans la foulée du forum de Davos. Le président Trump s’est depuis entretenu téléphoniquement avec Johnson afin de lui rappeler l’importance d’écarter Huawei. 

Le gouvernement anglais, comme beaucoup d’autres en Europe, s’inquièterait de sa capacité à rivaliser technologiquement avec des puissances asiatiques s’il était privé de Huawei. L’avance de la marque chinoise en matière de 5G serait telle qu’il serait impossible de se priver du Chinois sans faire de grosses concessions. 

Si Boris Johnson décide d’autoriser les antennes Huawei sur son territoire, le New York Times croit néanmoins savoir que l’accord US/UK ne serait pas menacé. On imagine tout de même que Donald Trump pourrait ne pas apprécier cet affront, d’autant plus que certaines puissances étrangères comme l’Australie soutiennent sa position. 

Sources : Axios / New York Times 

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