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3 questions à Henri Jamgotchian Directeur technique pour l’Europe du Sud / Mirapoint

Le marché professionnel ne rentabilisera pas l’UMTS

Après bien des déboires, le wap trouve-t-il sa voie avec la messagerie ?La première application utilisée aujourd’hui avec les téléphones wap, après les portails et autres services, est la messagerie. Les utilisateurs ont parfois du temps à tuer et lisent alors leurs e-mails sur leur téléphone wap et y répondent. L’e-mail est l’application phare du wireless.Croyez-vous au GPRS et à UMTS ?Le GPRS et l’UMTS restent transparents pour nous. Plus les moyens d’accès seront simples, plus il y aura d’utilisateurs. Mais, le GPRS tarde à se déployer. Quant à l’UMTS, son avenir est plutôt du côté du grand public. Si l’on s’en tient au marché professionnel, ce n’est pas avec une cible qui représente 10 % des utilisateurs que l’on obtiendra un retour sur investissement.Il faudra imaginer d’autres services que la messagerie ?Malgré la révision des licences UMTS, une importante question de fond se pose : quel service proposer ? Introduire la vidéo ? Si cela revient à 80 F la minute, ce n’est pas la peine d’y penser. Et puis il reste le problème du contenu : on ne peut pas avoir une technologie pour la diffusion sur le câble, une autre pour le filaire et encore une autre pour le wireless. Il faut commencer par unifier les technologies.

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Lionel Sarrès