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Test : Parrot Swing, le minidrone qu’on aime pour ses cabrioles

Un peu plus imposant que le Mambo, le drone Parrot Swing est encore plus ludique à piloter.

L'avis de 01net.com

Parrot Swing

Les plus

  • + L'agilité
  • + La télécommande livrée
  • + Les figures aériennes automatiques

Les moins

  • - Usage en extérieur seulement si la météo s'y prête

Ergonomie

4 / 5

Fonctions

3 / 5

Portée

2.5 / 5

Autonomie

1.5 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 09/12/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Parrot Swing

Distance max. annoncée 60 m
Adapté aux vols en intérieur Oui
Poids 74 g
Voir la fiche complète

Début novembre, nous testions le Parrot Mambo, un produit extrêmement ludique issu de la famille des mini drones du constructeur. Le Swing n’est autre que son cousin, dans une version un peu plus imposante. L’unité de vol est exactement la même. On retrouve donc un tout petit module contenant l’électronique et accueillant la batterie. 

D. Nogueira, 01net.com – Le Parrot Swing utilise le même module que le Mambo

D’ailleurs l’autonomie de cette dernière est, comme pour le Mambo, inférieure à 10 minutes. Pour refaire le plein, rien de nouveau, il faut passer par un câble micro USB. En revanche, la conception du Swing est radicalement différente.

D. Nogueira, 01net.com

Alors que le Mambo est un quadricoptère miniature assez classique, le Swing est équipé de quatre « ailes » en polystyrène qui le rende un peu plus imposant. Si Parrot diffuse des vidéos, notamment sur sa chaîne YouTube, où on y voit le Swing très à l’aise en extérieur, dans les faits ce n’est pas vraiment le cas. Peut-être est-ce dû à notre météo automnale, mais ni la taille, ni le poids et encore moins la matière et la portance des quatre « ailes » ne permettent à ce Swing de rester stable dès l’apparition du moindre courant d’air. La qualité des vols en extérieur sera donc assujettie aux conditions météorologiques.

Un Flypad précis et des fonctions amusantes

Dans le test du Mambo, nous évoquions la Flypad, cette manette qui permet de piloter les minidrones Parrot. Proposée en option avec le Mambo, elle est livrée de série avec le Swing. Ce qui est évidemment une bonne chose tant le confort de pilotage s’en trouve amélioré.

D. Nogueira, 01net.com – Le Flypad confère un bon confort de pilotage

Évidemment, il est possible de piloter ce drone avec l’application mobile Parrot FreeFlight Mini, mais les curseurs tactiles à l’écran du smartphone sont bien moins réactifs et précis que les sticks de la manette.

D. Nogueira, 01net.com – Les gachettes permettent d’activer le mode avion

Par ailleurs, le FlyPad dispose à la fois de boutons et de gâchettes permettant d’effectuer automatiquement certaines figures prédéfinies dans l’application mobile. Un looping, une sorte de demi-tonneau ou encore un demi-tour vers la gauche ou vers la droite… telles sont les fonctions disponibles grâce à la dernière mise à jour logicielle déployée par Parrot. Un bon point d’ailleurs puisque cela montre que le constructeur fait aussi évoluer ses minidrones.

D. Nogueira, 01net.com

Ces fonctions sont notamment disponibles dans le mode « avion » du Swing, là encore mis en place dans le cadre de la mise à jour. Elles s’activent en pressant les gâchettes du Flypad, l’une pour avancer et l’autre pour reculer. Dans cette configuration, le Swing avance automatiquement et vous n’avez plus qu’à contrôler la trajectoire et l’altitude. Après quelques heures de vol et la maîtrise aidant, il est possible d’effectuer un looping ou encore un demi-tonneau pour passer entre deux obstacles. Précisons que ces cabrioles ne seront possibles que dans de grands espaces et, si la météo le permet, en extérieur.

A ces fonctions amusantes s’ajoutent une bonne réactivité et une extrême vivacité qui permettent de vraiment s’amuser avec ce drone. Même si nous ne recommandons pas de faire ce genre de choses, la précision de l’ensemble nous a permis de passer en rase-motte au-dessus de quelques collègues.

Une fois installé sur la télécommande, le smartphone et l’application dédiée deviennent presque secondaires. Presque, car outre le fait que Freeflight Mini permet de déterminer la configuration des boutons du Flypad, cette application renseigne aussi en permanence sur l’autonomie du drone. Autonomie (environ 10 mn, on vous le rappelle) qui peut très vite chuter avec l’utilisation importante du mode avion et des figures. Comme pour le Mambo, nous ne pouvons que vous recommander l’achat de batteries supplémentaires, vendues tout de même 15 euros. De son côté, l’endurance de la télécommande est d’environ 6 heures.

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