Passer au contenu

MacBook, nous avons pris en main le nouvel ultraportable d’Apple, que de promesses…

La nouvelle machine portable d’Apple attise le désir et affiche une belle proposition, celle d’une machine hypercompacte et légère dotée d’un écran Retina. Dommage que son prix et les tarifs des adaptateurs fassent si mal.

Cela fait plusieurs années qu’on ne regarde plus le MacBook Air de la même façon. Non pas que l’amour soit mort, mais il est loin le temps où il redéfinissait un facteur de forme et ouvrait la voie. Sa coque inchangée semble grossir. Sa dalle ni HD ni Retina pique un peu les yeux, seule son autonomie magistrale laisse rêveur…

Un nouveau portable nommé désir

Le MacBook dévoilé aujourd’hui rallume le feu sacré du geek dans nos yeux. Comme le voulait la rumeur, il est incroyablement plus fin, léger avec ses 920g – son boîtier a beau être entièrement en métal, on le pèse et soupèse, c’est une plume – et compact que le MacBook Air et que pas mal de ses concurrents. Il faut s’amuser à juxtaposer un MacBook Air 13 et le nouveau-venu pour se rendre compte à quel point, Apple a réussi à gagner en encombrement et se permet également de recentrer l’attention sur l’écran Retina.

Toujours pas étendu de bord à bord, il grignote malgré tout beaucoup d’espace par rapport aux MacBook Air, par exemple et s’avère surtout d’une superbe qualité. La résolution native de 2304×1440 pixels, à 226 points par pouce, est accompagnée de trois autres définitions (1440×900, 1280×800, 1024×640 pixels) où les icônes et données affichées sont plus grosses. Pouvoir poser côte à côte deux fenêtres Safari est toutefois très appréciable sur un écran qui ne mesure que 12 pouces de diagonale.

Saisie de haut vol

Le clavier est ensuite l’autre grosse nouveauté. Pour utiliser très assidûment celui d’un MacBook Air, il est indéniable que celui du nouveau MacBook est très différent. Il est à la fois plus compact mais doté de touches plus larges et donc plus faciles à frapper. La course de ces dernières, avec leur mécanisme papillon, est bien plus courte et la frappe s’en trouve à la fois durcie et dynamisée. On n’arrive pour l’instant pas à dire si on préfère ce nouveau type de clavier… Il faudra davantage le pratiquer avec un clavier AZERTY, sur lequel on saisit du texte, sans le frein permanent des fautes de frappe.
Le trackpad aussi mérite l’attention. Il est plus large et occupe tout l’espace entre le bas du clavier et le bord inférieur du MacBook. Lui aussi trouble un peu. La sensation quand on enfonce le doigt est différente – à cause de la technologie ForceTouch, sans doute. Mais l’introduction du quatrième clic est trouvaille dont on pourrait très vite apprendre à ne plus se passer. Preuve que c’est une bonne idée.

Nous ne dirons rien de la puce Intel Core M – puisque nous n’avons pas pu utiliser l’appareil suffisamment longtemps pour le prendre éventuellement en défaut, il est évident qu’il s’agit là d’un élément limitant. Pour autant, plus encore que le MacBook Air, ce MacBook est une machine à écrire du XXIe siècle légère et compacte qu’on emmène partout. On pourra également regretter que la capacité de stockage soit un élément différenciateur exclusif.

Faute de goût

Si le boîtier nous a indéniablement séduit en argent ou gris sidéral (et beaucoup, beaucoup moins en or), il implique également le passage par dessus bord de tout ce qui restait de connectique. Ce ne serait pas autant un problème si Apple avait fait en sorte que son chargeur puisse compenser ce problème. Autrement dit si Cupertino avait fait en sorte qu’on puisse recharger son MacBook tout en branchant une clé USB, sans avoir à débourser un cent de plus. Or, en l’occurrence, le chargeur minimaliste qui évoque celui d’un iPad – et peut d’ailleurs permettre d’en recharger un puisque l’USB Type C est dit adaptatif – n’a qu’un port et ne joue en rien le rôle de hub.

Pour pouvoir avoir la possibilité de brancher simultanément une sortie vidéo, une clé USB et l’adaptateur secteur, il faudra débourser 89 euros de plus. Vu la différence de prix dollars (sans taxe) vs euros, on aurait presque envie de se renfrogner. Dommage de cacher le plaisir d’une rencontre espérer depuis si longtemps pour un détail de ce genre…

Malgré cela que reste-t-il au MacBook Air après cela ? Son autonomie, toujours et encore, indétrônée par les 9 heures annoncées pour ce MacBook. A priori la puissance de ses processeurs également et, on n’aurait jamais cru l’écrire, la richesse de sa connectique intégrée… Deux ports USB, une sortie Thunderbolt et un connecteur MagSafe, vous rendez-vous compte !

A lire aussi :
Apple réinvente son MacBook, sort un modèle 12 pouces et booste les autres – 09/03/2015

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Pierre Fontaine, envoyé spécial à Berlin