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Test : Une radio intelligente qui n’aime ni la pub ni la clarté

La Rebel d’Intempo enregistre la radio en MP3 sans les pubs. Souci, son utilisation n’est pas toujours intuitive.

L'avis de 01net.com

Intempo Digital Rebel

Les plus

  • + Le design classique
  • + La simplicité
  • + L'enregistrement sans la publicité

Les moins

  • - L'utilité de l'appareil
  • - Le prix
Voir le verdict

Fiche technique

Intempo Digital Rebel

Autonome Non
Alimentation Secteur
Indicateur d'autonomie Non
Chargeur secteur Oui
Largeur (en cm) 20 cm
Voir la fiche complète

Intempo Digital Rebel : la promesse

Toute personne qui a connu un peu la radio libre du temps de sasplendeur ou qui s’est composé une petite collection musicale à l’heuredes cassettes audio et des fins de mois étudiantes difficiles sait que la radiopeut être une bonne source de musique.

Hélas, les descendants dela radio libre croulent sous la publicité, par grosses tranchesrégulières, noient la musique avec des jingles horripilants, sansparler des «pousse-disques», autrement appelés DJ, dont les commentairesdonnent parfois envie de sauter par la fenêtre.

Intempo propose donc decouper tout ce surplus, d’enlever la gangrène pour ne retenir que lamusique. Une bonne idée en théorie. Et dans les faits ?

Intempo Digital Rebel : la réalité

Interrogations métaphysiques
Qui à l’heure des Lastfm, Deezer et autres a encore besoin de ce genre d’outil? Qui alors que
les émissions sont toutes podcastées s’encombrera d’un intermédiaire
supplémentaire entre son baladeur et son ordinateur? Qui avec les
offres multiples de téléchargement légal ou non (ne soyons pas
ingénus) a envie d’utiliser un tel appareil?
Certes, c’est un moyen
gratuit de récupérer des morceaux. Certes, cela fonctionne étonnamment
bien. Mais Dieu, que c’est peu intuitif !

Un bouton pour tout faire
A première vue, plus une interface
est dépouillée, plus son utilisation est simple. Intempo a bien compris
l’idée. Peut-être un peu trop. Ainsi, outre la petite rosette pour
régler le son ou se déplacer dans le morceau en cours de lecture, il
n’y a qu’un bouton. Un bouton pour allumer la radio, accéder au MP3 ou
afficher l’heure. Un bouton qui ne fait pas la même chose selon le mode dans lequel vous êtes et selon que vous appuyez plus ou moins longtemps.
Pour certaine utilisation, on prend le pli, pour d’autres, on a
tendance à repousser au lendemain la lecture du manuel rachitique.
Quoi
qu’il en soit, jusque-là, ça va. Encore qu’il faille parfois, quand on
n’est pas réveillé faire attention d’avoir appuyé le bon nombre de fois
pour allumer la radio et non la lecture de MP3. Ca peut paraître tout
bête, mais ça arrive. On se demande alors pourquoi le journal du matin
de France Inter est remplacé par la même musique que celle qui se
jouait déjà la veille pendant le journal du matin de France Inter. Sans
que ce soit vraiment un gros problème, on aurait aimé une autre
interface, mieux pensée.

Ca enregistre mais quand ?
Malgré quelques jours
d’utilisation, il y a un souci. Comme on l’a dit, la Rebel fonctionne
bien. Elle fait bel et bien la part des choses entre la musique et le
reste. De même, elle est suffisamment performante pour conserver le
générique d’une émission et la présentation de l’animateur, sans
séparer l’un et l’autre. Le résultat est bon. Il faut dire qu’il faut
laisser la Rebel connectée à une station pendant une bonne grosse
douzaine d’heures pour qu’elle «apprenne» à connaître cette radio.
Mais
deux problèmes émergent. Le premier, nous n’avons toujours pas compris
comment contrôler l’enregistrement. Or, on ne veut pas systématiquement
tout enregistrer. Les indications sont peu claires. Ça devient
rapidement lassant. Heureusement, la réception étant plutôt bonne, on
peut toujours s’en servir comme radio.

Va falloir taguer…

Pour en revenir aux fichiers enregistrés,
qu’on le veuille ou non, ils peuvent être stockés dans la Rebel (il y
a de la place pour quarante chansons) ou des clés USB ou sur une carte
SD. Le transfert est plutôt simple.
Survient alors le deuxième
problème. Les fichiers enregistrés n’ont pas de nom. Ou plus
précisément, ils ne sont pas tagués. Vous avez donc des morceaux à la
suite, sans aucune information. A l’heure des bibliothèques musicales
ou les classements et recherches se font grâce aux tags et métadonnées,
on a la désagréable impression d’effectivement retourner au temps des
cassettes audio.

Pour l’iPod, c’est simple, c’est trop compliqué
Mais le
pompon de la complexité revient tout de même au transfert d’un
morceau vers l’iPod. La Rebel est vendue avec un CD qui contient des
morceaux «vides», 99 en tout, qu’il faut importer dans iTunes. Depuis
le lecteur d’Apple, on transfère alors les chansons «vides» vers son
iPod. Puis, on connecte son baladeur ainsi préparé à la Rebel avec le
câble USB et les chansons contenues dans la radio d’Intempo sont
transférées sur le baladeur d’Apple. Pour finir, ces pistes sont
stockées dans la liste On the Go de l’iPod. C’est du bonheur.
Le monde
de la simplicité made in Apple est fortement ébranlé. D’autant que là
encore, le souci des tags se manifeste.

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