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Test : Une imprimante 10×15 dans à seau de plage, ça vous dit ?

Ludique et facilement transportable, la Selphy CP770 vous fait (re)découvrir les plaisirs de l’impression instantanée.

L'avis de 01net.com

Canon Selphy CP770

Les plus

  • + Design qui peut plaire
  • + Peut totalement se passer d'ordinateur
  • + Prix

Les moins

  • - Design qui peut ne pas plaire
Voir le verdict

Fiche technique

Canon Selphy CP770

Technologie Sublimation thermique
Nombre total de cartouches 1
Nombre de couleurs 3
Capacacité du bac à feuille 18
Batterie Non
Voir la fiche complète

Canon Selphy CP770 : la promesse

La Selphy CP770 est la nouvelle imprimante 10×15 de Canon. Ludique etnomade, selon les termes du constructeur, ce modèle s’emporte facilement partout, elle se distingue par sa simplicité d’emploi et produit demagnifiques tirages glacés en 52 secondes. Des promesses plutôtalléchantes que nous avons souhaitées vérifier en testant cette petiteSelphy.

Canon Selphy CP770 : la réalité

Ludique et pratique, ce sont incontestablement les deux mots qui
viennent à l’esprit dès que l’on découvre la CP770. Les couleurs jaune
et blanche donnent l’impression qu’il s’agit d’un jouet, et l’idée du
seau avec une poignée de transport est tout simplement géniale. Plus
besoin de trimballer un carton ou des éléments en vrac. Une fois ses
impressions terminées, on enfourne tout son matériel dans le seau –câbles, bacs de réception, feuilles, etc.–, on clipse la partie
imprimante et c’est parti! L’ensemble peut aussi trôner sur une étagère
sans pour autant ruiner la déco de la maison.

D’une simplicité enfantine
L’ergonomie
du produit est tout aussi séduisante. Comme il s’agit d’une imprimante
à sublimation thermique, il suffit d’insérer le papier dans le bac
prévu à cet effet, de glisser le rouleau contenant l’encre dans le
réceptacle, sur le côté de la machine, puis de brancher cette dernière
sur le secteur pour qu’elle soit opérationnelle.
Pour passer à la phase
d’impression, le plus simple consiste à introduire une carte
mémoire dans le lecteur multiformat, le port USB ne servant qu’à
accueillir un appareil photo Pictbridge et malheureusement pas une
clé. La navigation dans les menus est alors extrêmement simple. En
pressant sur la touche Menu, on accède aux fonctions principales : le
nombre de photos par feuille (1, 2 ou 4), les effets (sépia, noir et
blanc…) et les retouches (correction des yeux rouges et
optimisation automatique de l’image).

Retouches imparfaites, mais bonne qualité générale
Sans
être parfaite, la qualité des tirages est globalement satisfaisante. Les
retouches, pilotables directement depuis la CP770, offrent toutefois un
champ d’action limité. S’il est possible de corriger les yeux rouges
sur un portrait classique, la fonction devient le plus souvent
inefficace sur un groupe. Quant à l’optimisation automatique de
l’image, elle ne porte que sur les visages. Ainsi, il sera possible
d’éclaircir un visage dans l’ombre ou en contre-jour, mais
l’optimisation se fait au détriment du fond, pour le coup surexposé.

Plus ennuyeux, il n’est pas possible de recadrer une photo depuis
l’imprimante. Ni même de choisir quelle partie de la photo va être
coupée. Car les modèles de ce type utilisent du papier 10×15 cm, alors
que la plupart des photos numériques nécessitent un papier 11,3×15 cm. Le haut et le bas de l’image sont donc automatiquement rognés, avec le
risque de voir un pied ou une tête disparaître.

Pour des tirages parfaits, ordinateur préconisé
Pour
ne pas être confronté à ces petites tracasseries, l’idéal consiste à
utiliser le logiciel fourni par Canon pour retoucher et imprimer ses
photos depuis l’ordinateur. De façon simple et efficace, cet utilitaire améliorera
sensiblement et recadrera automatiquement vos photos. Certes, le grand
avantage de la CP770 reste de pouvoir fonctionner sans ordinateur
mais, à l’occasion, une photo exceptionnelle à encadrer vaudra quand
même la peine d’effectuer quelques manipulations supplémentaires.

De nombreuses options disponibles
D’un
prix abordable, la CP770 offre un coût à la photo qui varie de
0,30 à 0,40 euro, selon le kit acheté (incluant plus ou moins
d’encre et de papier).
Capable d’imprimer une photo transférée en
infrarouge depuis un mobile, elle accepte aussi les envois en Bluetooth, si vous vous êtes procuré l’adaptateur BH-30 (94 euros).
L’accessoire
le plus intéressant est sans doute la batterie rechargeable NB-CP2L
(109 euros), il confère à l’imprimante une autonomie de 36 photos.
Pratique, quand on n’a pas la possibilité de la brancher sur le secteur!
Enfin,
ce modèle accepte, en plus du 10×15, le format carte de visite
ainsi que le format panoramique (sous réserve de se procurer le bac de
réception adéquate). La bonne nouvelle, c’est que les tarifs annoncés
ci-dessus par le constructeur sont le plus souvent bien moins
importants sur les sites de vente en ligne.

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