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Test : Un Velociraptor encore plus vorace et plus véloce !

Western Digital pousse encore plus loin sa gamme de disques durs Velociraptor, en passant par l’interface Sata-3.

L'avis de 01net.com

Western Digital VelociRaptor 600 Go - WD6000HLHX

Les plus

  • + La capacité de stockage
  • + Les performances
  • + Le format

Les moins

  • - Rien

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 12/04/2010

Voir le verdict

Fiche technique

Western Digital VelociRaptor 600 Go - WD6000HLHX

Capacité 600 Go
Format 3,5 pouces
Interface Serial ATA III
Vitesse de rotation 10000tr/mn
Mémoire cache 32 Mo
Voir la fiche complète

Western Digital VelociRaptor 600 Go – WD6000HLHX : la promesse

Le nouveau disque dur VelociRaptor 600 Go de Western Digital promet 15 % de performances en plus, grâce à une densité de stockage supérieure. Le disque tourne toujours à 10 000 tours par minute et s’annonce d’emblée en tête de la course aux performances dans le secteur du stockage magnétique. Le format est le même : du 2,5 pouces sur un socle de 3,5 pouces, seules les performances sont censées augmenter. Voyons donc si ce bolide du stockage passe la ligne d’arrivée en tête.

Western Digital VelociRaptor 600 Go – WD6000HLHX : la réalité

Evidemment, si les performances et le stockage augmentent, le prix aussi… Ce Velociraptor est annoncé à 299 euros pour 600 Go de capacité de stockage, le disque pèse donc son poids en or, mais il reste encore bien moins cher qu’un SSD de capacité équivalente.
La mémoire cache du Velociraptor 600 Go est aussi doublée par rapport aux deux précédentes versions de 150 et 300 Go. On aura désormais droit à 32 Mo directement reliés à une interface Sata-3 offrant un débit théorique maximal de 600 Mo/s.

Il rugit en silence

Le design du disque est relativement classique, au format 2,5 pouces. C’est surtout son socle 3,5 pouces qui attire le regard. C’est en fait un épais dissipateur passif en aluminium noir, chargé d’évacuer la chaleur émise par le contrôleur, le cache et les puces placées sous le disque, qui ont tendance à chauffer un peu plus que sur un disque dur classique. Reste que la température de fonctionnement n’a rien de vraiment alarmante, bien au contraire : le disque n’a pas dépassé les 37° en fonctionnement selon ses sondes internes, pour une température ambiante de 23°.

Ce nouveau Velociraptor est aussi relativement silencieux. On ne l’entendra presque pas tourner, malgré la grande vitesse de rotation de ses plateaux. C’est surtout en écriture que le disque devient nettement audible, cependant, il n’y pas vraiment de quoi déranger l’utilisateur, surtout si le disque est dans un bon boîtier, à une distance raisonnable de son propriétaire. Là encore, le Velociraptor n’est pas une usine à lui seul, comme certains auraient pu le craindre, les précédentes versions de 150 et 300 Go ne l’étaient pas non plus, contrairement aux tout premiers Raptor, bien plus bruyants.

Il mange tout cru ses concurrents

C’est dans les tests de performances que le Velociraptor 600 Go exprime toute son agressivité. La bête atteint les 53,7 Mo/s dans notre test de duplication d’un répertoire de centaines de gros, moyens et très petits fichiers. C’est beaucoup mieux qu’un SSD d’entrée de gamme (le X25-V 40 Go d’Intel atteint les 36 Mo/s), mais moins bien qu’un SSD plus précieux (le TorqX 128 Go de Patriot monte à 89,3 Mo/s). En comparaison le disque dur Samsung HD103UI de 1 To obtient 41,5 Mo/s dans le même test.

Les vitesses maximales de transfert de ce Velociraptor WD6000HLHX atteignent les 155 Mo/s en lecture et 148,6 Mo/s en écriture, ce qui est excellent pour un disque dur. Le Velociraptor 300 Go obtient entre 20 et 30 Mo/s de moins dans les mêmes conditions. Le disque de 1 To de Samsung plafonne à 90 Mo/s. Branché en Sata-2, le Velociraptor offre des performances similaires au Sata-3. Ceux qui n’ont pas encore de contrôleur Sata-3 pourront donc se l’offrir sans frustration aucune.

En clair, ce disque dur n’aura pas vraiment de complexe face à un SSD d’entrée de gamme comme le X25V d’Intel, sauf dans un cas de figure bien particulier : la lecture et l’écriture aléatoire de très petites données (4 Ko par exemple). Cela dit, ce cas de figure est très peu rencontré chez un particulier, même fan de programmes multimédias très demandeurs en ressources. Seul un serveur professionnel très sollicité pourra vraiment en tirer parti, en voyant du coup ses performances révolutionnées grâce à un SSD.

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