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Test : Un compact qui oscille entre grande rapidité et lenteur agaçante

Au-delà de sa connexion Wi-Fi, le S610c offre de bonnes performances, ternies par une ergonomie moyenne et des lenteurs.

L'avis de 01net.com

Nikon CoolPix S610c

Les plus

  • + La stabilisation optique
  • + Le grand-angle
  • + Le suivi des mouvements
  • + Le Wi-Fi

Les moins

  • - L'absence de mode manuel

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 20/10/2008

Voir le verdict

Fiche technique

Nikon CoolPix S610c

Définition du capteur 10.3 Mpx
Ouverture max en grand angle 2.8
Ouverture max en téléobjectif 5.8
Zoom optique 4 x
Ecran (diagonale) 7.62 cm
Voir la fiche complète

Nikon CoolPix S610c : la promesse

Un boîtier design, une grande rapidité d’allumage et le Wi-Fi enplus: le compact haut de gamme de Nikon met les petits plats dansles grands. 

Nikon CoolPix S610c : la réalité

Wi-Fi efficace mais mode de navigation un peu en retrait
Freebox,
routeur et réseau Mc Do, le S610c reconnaît la plupart des réseaux sans
fil, et nous n’avons eu aucun problème pour envoyer des clichés: on
choisit l’image à envoyer, on clique sur le bouton Wi-Fi, on rentre
l’adresse e-mail et zou!
Mais la navigation et la saisie des adresses
sont cependant longues et peu agréables: ici, pas d’écran tactile, on
fait tout à la molette, on valide la lettre et puis on cherche la suivante. Il y a pas mal de risques que votre ami
[email protected] fasse les frais de
cet aspect fastidieux, tandis que [email protected] sera le premier à
recevoir les images… Un écran tactile, même un poil lent, aurait été
le bienvenu afin de faciliter la saisie. Heureusement, le CoolPix S610c
enregistre les adresses et mots de passe des points d’accès.
Côté hébergement, Nikon offre 2 Go d’espace sur MyPictureTown.com
et même 20 Go en cette période de test du service. Un service plutôt
bien fait, du reste, avec une interface assez claire et qui accepte,
en plus, l’envoi de photos qui ne sont pas taggées Nikon: on aurait
pu craindre l’inverse, et on est content que le service puisse servir
aussi à héberger ses images préférées.

Un beau boîtier, mais une ergonomie perfectible
Après les fonctions Wi-Fi, zoom sur le produit: c’est un
bien joli boîtier aux tranches métalliques, au polissage acier et à la finition
presque impeccable. Presque, car le bouton de zoom aurait pu être un peu
plus gros (question de confort), et le toucher plastique des boutons
n’est pas franchement des plus flatteurs. Son écran, large et lumineux,
manque peut-être un peu de précision, la faute revenant à ses (seulement) 230000
pixels, une définition moyenne, les appareils haut de gamme de la
concurrence tendant plutôt à afficher le double (chez Panasonic
notamment).
Le gros point noir – gris foncé dirons-nous – est sans nul doute le
système de navigation, l’ergonomie générale des menus. En voulant
simplifier la vie du photographe, Nikon l’a rendue en fait plus
compliquée, le passage des sections Mode à Menu n’étant pas des
plus intuitifs. Surtout que, pour ressortir du menu de configuration, il
faut aller sélectionner un menu de shoot.
Pas de bouton Echap pour revenir rapidement au shoot, c’est franchement agaçant et il vaut mieux le
savoir pour ne pas rater de cliché. Le gros hic des menus est qu’ils
accaparent tout l’écran, contrairement à nombre de ceux de la
concurrence, qui apparaissent en surimpression sur l’image du capteur. Une fois n’est
pas coutume, il eût été bon que Nikon copie un peu ses confrères.

Rapide… et lent
C’est un genre de Lucky Luke des compacts:
c’est bien simple, on appuie sur On, presque tout de suite après sur
le bouton de shoot, et ça y est, la première photo est prise. C’est un
peu moins vrai en très basse lumière, mais c’est clairement
impressionnant. L’instantané est tout à fait envisageable, et le S610c
se classe dans le top du top des appareils les plus réactifs à
l’allumage.
Mais il y a un «mais»: ce bon monsieur connaît parfois
des lenteurs pour le moins exaspérantes. Une mise au point qui ne passe
pas, comme ça, au hasard du shoot; une sortie de menu qui tarde un peu
ou encore un déclenchement qui se fait désirer, etc. L’électronique semble en être la cause, et il y a lieu
d’espérer que Nikon fournisse un firmware pour corriger tout ça.

Une bonne qualité d’image, une gestion du bruit qui tend vers l’aplat
En matière de bruit, Nikon est un peu le roi sur le segment des reflex. Dans les compacts, on se souvient que le S600
nous avait bien plu. Même topo avec ce S610c, même si l’on aurait aimé
plus d’améliorations, notamment en mode haute sensibilité, où il tend
vers la peinture impressionniste, aplatissant un peu trop les couleurs
et les détails pour livrer une image propre. Rien de grave, chaque
constructeur a sa «marque» en matière de bruit numérique, mais il eut
été bon que Nikon affine un peu plus les détails.
Pour
le reste, les images sont de très bonne facture, le capteur 10 Mpix
faisant bien son travail. Quant au zoom, un 28-112 mm (en équivalent 35
mm), il se révèle tout à fait convenable pour des prises de vue de tous
les jours, et on le pousse au maximum relativement rapidement.

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