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Test Premières impressions : l’iPad, la tablette d’Apple, en France et en 3G

Jusqu’ici limitée au Wi-Fi et disponible seulement en importation, l’iPad se décline désormais en France en version 3G.

L'avis de 01net.com

Apple iPad 64 Go 3G

Les plus

  • + Le design
  • + Le système d'exploitation
  • + L'autonomie
  • + La richesse applicative

Les moins

  • - L'absence de multitâche
  • - L'absence de Webcam
  • - L'absence de lecteur SD

Affichage

2.5 / 5

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 28/05/2010

Voir le verdict

Fiche technique

Apple iPad 64 Go 3G

Système iOS 3.2
Processeur Apple A4
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Apple iPad 64 Go 3G : la promesse

L’iPad vient de débarquer en France. Et alors ? Si nous vous renvoyons à notre test effectué sur la version américaine pour les détails et les considérations générales, il nous semble important de faire le point sur la version 3G française, disponible depuis le 28 mai au matin.

Apple iPad 64 Go 3G : la réalité

Dans sa version française, tout juste sortie de sa boîte, la tablette d’Apple est toujours aussi séduisante du point de vue du design. Epurée, elle se distingue de la version Wi-Fi seulement par la partie supérieure de son cadre, qui n’est pas métallique mais faite d’un plastique solide et noir. Cela permet aux antennes 3G de capter le réseau.

Wi-Fi et 3G

La réception Wi-Fi semble par ailleurs plutôt meilleure quand on s’éloigne du point d’accès. En revanche, à proximité du hot spot, les débits sont passablement identiques. On atteint ainsi en moyenne 3 480 kbps de débit descendant et 776 kbps de débit montant pour le modèle Wi-Fi, contre 3 500 kbps de débit descendant et 788 kbps de débit montant pour le modèle 3G, en Wi-Fi toujours. Pour ce qui est de la grosse nouveauté, la 3G, les débits sont honnêtes en réception, à 2 005 kbps, et plutôt faibles en envoi (107 kbps). Ce qui est bien supérieur aux performances d’un iPhone 3G S (1 672 kbps et 97 kbps). N’en faisons pas mystère : les pages Web s’affichent bien plus rapidement sur l’iPad. En moyenne, 2,6 fois plus vite.

Une dalle lumineuse

Autre point de comparaison avec l’iPhone : le réglage de la dalle. Afin de pouvoir être utilisé en situation de mobilité, particulièrement en extérieur, l’écran est extrêmement lumineux. Cela aboutit à des blancs très vifs et à des noirs moins francs, un peu gris, ce qui n’est pas à proprement parler gênant pour regarder une vidéo, par exemple. Les amoureux des chiffres se réjouiront d’apprendre que le taux de contraste mesuré par nos soins est de 837:1. Une performance plutôt honorable.

Nouveautés et bémols

L’iPad version française introduit également de nouveaux usages et services, dont le très attendu iBooks, le magasin en ligne de livres électroniques d’Apple. Si l’interface est extrêmement intuitive et pratique, on notera trois petits bémols.
Premièrement, l’offre est pour l’instant plutôt limitée. On trouve pour l’instant peu d’éditeurs, parmi lesquels figurent Eyrolles et Hachette (et ses sous-marques). De quoi patienter ! Mais il serait bon que des accords soient signés prochainement avec les autres maisons d’édition. D’autant que certains titres gratuits, qui étoffent l’offre de base, sont en anglais. C’est le cas de La Légende des siècles, de Victor Hugo. De quoi s’étrangler !
Deuxième bémol : dans les livres en français, quand on demande à accéder au dictionnaire, on n’obtient pas de définition. Dans les éditions anglaises, cette fonction, tout bonnement bluffante, est particulièrement utile.
Enfin, troisième bémol : le prix des livres. Ainsi, Juste avant le crépuscule, le nouveau best-seller de Stephen King, est vendu 17 euros en version dématérialisée, alors que son prix atteint 21 euros en édition papier. Le miracle iTunes, avec ses prix plutôt serrés, ne s’est pas reproduit.

Les usages

Pour le reste, l’iPad reste un modèle d’interface et de confort d’utilisation. Extrêmement réactifs, la dalle tactile et l’accéléromètre permettent de consulter rapidement ses photos et ses e-mails et de surfer de manière intuitive. Pour tout dire, nous attendons même avec impatience que l’iPhone OS 4.0, avec lequel nous avons déjà eu l’occasion de jouer sur iPhone, soit disponible pour l’iPad, pour pouvoir classer les applications et travailler en multitâche en toute transparence.
Si chacun doit trouver l’usage qu’il réservera à l’iPad, le jeu est assurément une des utilisations qui tirent parti avec le plus de bonheur de la tablette d’Apple. Des jeux comme Hills and Rivers Remain, même dans une version iPhone, agrandie pour coller à l’écran de 9 pouces, prennent plus de sens. On imagine alors les nouvelles orientations que pourra prendre la création de jeux sur ce support. Des jeux de plateau à la Smallworld, des jeux de société interactifs, pour qui n’a pas la place de glisser les boîtes de ces titres préférés dans le coffre de la voiture au matin du grand départ en vacances. Si certains jeux souffrent du passage de l’iPhone à l’iPad, les éditeurs ont annoncé en chœur de nombreux titres le jour de la sortie de la tablette. Le cap des 200 000 applications disponibles pour iPhone et iPad devrait être prochainement dépassé, avec une belle part dédiée au second.
Quand on voit, par ailleurs, la qualité d’un logiciel comme Pages (traitement de texte), malgré les limitations liées à l’impression, par exemple, on ne peut également qu’être confiant dans ce que nous réserveront les développeurs à l’avenir en termes d’outils de productivité et de création. Reste tout de même que le clavier virtuel trouve assez vite ses limites dans le cadre d’une utilisation intensive. Mieux vaudra alors se rabattre sur un clavier Bluetooth et un dock, soit un surcoût de près de 100 euros…

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