Avec la reprise de la célèbre marque Nokia, la société finlandaise HMD Global tente de se faire une place sur le marché déjà très encombré des smartphones. Ainsi, les modèles Nokia 3, Nokia 5, Nokia 6 et Nokia 8 couvrent-ils différents niveaux de prix. Le Nokia 3 s’inscrit dans l’entrée de gamme avec un tarif d’environ 160 euros. Quels sont ses atouts pour se distinguer de la masse ?
Si le design de l’appareil est plutôt quelconque, avec un dos en plastique, le Nokia 3 est loin d’être un smartphone au rabais et se révèle plutôt robuste avec son cadre en métal.
Le boîtier est tout en rondeurs, sans bord anguleux, ce qui rend la prise en main agréable.
Le constructeur donne le choix entre quatre couleurs (Noir mat, Argenté, Bleu trempé, Cuivré).
Un écran lumineux et bien contrasté
L’écran 5 pouces IPS est plutôt une bonne surprise avec luminosité satisfaisante (466 cd/m²) et son excellent taux de contraste (1664:1). Et sa définition de 1280 x 720 points est suffisante par rapport à la diagonale, faisant monter la résolution à presque 300 points par pouce. Trois touches sensitives sont présentes sous l’écran pour la navigation mais il est dommage que HMD Global n’ait pas prévu de lecteur d’empreintes digitales. On en trouve sur certains modèles de la concurrence qui ne sont pas forcément commercialisés beaucoup plus cher, à commencer par les Xiaomi qui squattent depuis longtemps le podium de notre top 10 des smartphones 4G à moins de 200 euros.
Le processeur fait le minimum
Là où les choses commencent à se gâter, c’est sur le choix du processeur MediaTek MTK 6737 (quatre cœurs, 1,3 GHz) qui n’est pas vraiment un foudre de guerre. Les amateurs de jeu 3D sophistiqués passeront donc leur chemin mais les autres utilisateurs ne devraient pas rencontrer de problèmes de réactivité, tant pour naviguer dans l’interface d’Android 7.1.1, quasi dépourvu de surcouche, que pour utiliser leurs applis courantes. L’appareil pourrait d’ailleurs, selon les dires de HMD, passer sous Android 8 (Oreo) assez rapidement.
Le smartphone comporte 2 Go de mémoire vive et 16 Go pour le stockage, dont environ 10 Go disponibles, ce qui est plutôt appréciable pour un modèle d’entrée de gamme. Il accepte les cartes microSD et les clés USB dotés d’un connecteur micro USB.
Autonomie en berne
Mais le gros point faible du Nokia 3 se situe au niveau de son endurance. Le smartphone ne tient que près de 10 heures en communications, ce qui constitue un score en dessous de la moyenne. Il fait, en revanche, mieux à notre test d’autonomie polyvalente (lecture de vidéos, surf Web, affichage de photos) avec une durée de 9 h 19 min sans pour autant éblouir. On a vu bien mieux même à ce niveau de prix.
Ne fait pas le poids en photo
Alors que les capteurs photo sont en général différents à l’avant et à l’arrière, HMD Global a choisi de mettre du 8 mégapixels des deux côtés avec du 720p pour l’enregistrement des vidéos. C’est hélas le seul bon point dans ce domaine car les photos manquent vraiment de détails et de piqué.
Et gare au flou si la luminosité devient trop faible, par exemple lors d’une prise de vue en intérieur sans flash. Les vidéos ne nous ont pas non plus convaincu car elles ne sont, elle aussi, pas assez détaillées, souffrent d’artefacts parasites et parfois de changements de mise au point intempestifs.
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