Motorola Motoluxe : la promesse
Présenté au Mobile World Congress de Barcelone, le nouveau smartphone sous Android de Motorola vient de débarquer en France. Commercialisé sous Gingerbread avant une migration annoncée vers Ice Cream Sandwich avant la fin 2012, cet appareil n’est pas le modèle haut de gamme que son nom laisse supposer. Bénéficiant d’un équipement de milieu de gamme, il a toutefois fait l’objet d’une attention toute particulière en termes de design. Le Motoluxe se montre-t-il aussi efficace qu’élégant ? Voici les résultats de nos tests.
Motorola Motoluxe : la réalité
Doté d’un processeur à 800 MHz couplé à 512 Mo de mémoire vive, le Motoluxe se situe plutôt dans le segment des appareils de milieu de gamme. D’où son prix abordable hors subvention d’environ 300 euros. Pour se démarquer de ses concurrents, ce smartphone joue sur son design sophistiqué. On retrouve le style anguleux, un peu masculin, propre aux modèles de la marque. Mais la finesse est au rendez-vous, avec moins de 10 mm d’épaisseur. De plus, malgré un grand écran de 4 pouces, les dimensions de l’appareil restent extrêmement modérées : la perte de place est, en effet, minime autour de la dalle.
Le dos de l’appareil bénéficie d’un revêtement mat et lisse couleur réglisse (presque noir) et un modèle blanc laqué sera également proposé dans quelques semaines. Enfin, une fente au bas de l’écran permet de fixer une dragonne tout en affichant un signal lumineux qui clignote en vert en cas d’appel en absence ou de message.
Un fonctionnement entaché par quelques ralentissements
Sans être ultrapuissant, le Motoluxe se montre plutôt rapide, excepté en termes de navigation, peu fluide, au sein des sept écrans d’accueil. Un phénomène récurrent chez Motorola, surtout pour ce qui concerne ses surcouches. Succédant à MotoBlur, celle qui habille ce nouveau smartphone, MotoSwitch, semble pourtant allégée… C’est d’autant plus regrettable que cette surcouche se veut pratique, avec un déverrouillage simplifié (à la façon des derniers HTC Sense) et des widgets qui mettent en avant les applications les plus utilisées ou les contacts appelés le plus souvent.
De la même façon, le surf se révèle pénible à l’usage tant il est laborieux de scroller dans la page (voire de zoomer). L’accélération graphique bien gérée par HTC sur un simple Explorer, semble être totalement absente du navigateur Web du Motoluxe.
Une autonomie excellente en surf 3G
Heureusement, l’écran de l’appareil s’avère plutôt de bonne facture avec une résolution, une luminosité et un contraste corrects, tandis que l’autonomie compte parmi les meilleures (y compris comparée à celle des modèles haut de gamme). L’appareil excelle ainsi en surf 3G avec 6 h 27 min, se montre bon en vidéo avec 7 h 22 min et reste correct en appel avec plus de 9 heures.
Le capteur photo 8 mégapixels avec flash, livre des photos de qualité passable, mais se montre limité au VGA en capture vidéo. En lecture, le mobile est capable de gérer les formats Xvid et WMV, mais ne supporte que difficilement la HD 720p, avec de grosses saccades lors de la diffusion. Enfin, la faible mémoire interne de l’appareil (300 Mo libres pour le stockage) pourra être étendue gâce à un lecteur de microSD. Une carte de 2 Go est d’ailleurs fournie à cet effet.
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