Microsoft Wireless Comfort Desktop 5000 : la promesse
Les claviers ergonomiques, on adore ou on déteste, il n’y a pas de juste milieu. Tandis que les ergonomes se « lâchent » pour proposer des formes toujours plus reposantes pour nos petits canaux carpiens extrêmement sollicités par la vie numérique, les designers mettent le holà pour rester dans des formes relativement compactes et élégantes. C’est cette quadrature du cercle que Microsoft entend résoudre avec un clavier à la largeur standard, le Wireless Comfort Keyboard 5000. Mais que valent au quotidien le clavier et la souris BlueTrack qui l’accompagne ?
Microsoft Wireless Comfort Desktop 5000 : la réalité
Agréable, c’est l’impression qui vient à l’esprit d’un utilisateur à la fois habitué aux gros périphériques ergonomiques comme le Natural Ergonomic Desktop 7000 et aux claviers droits. Le Microsoft Wireless Comfort Desktop 5000 réunit un peu le meilleur des deux mondes, avec un repose-poignets mat antidérapant de la meilleure qualité. La frappe, relativement silencieuse, s’avère être très fluide, grâce à une course assez courte des touches. Le clavier de Microsoft procure une impression plus sèche et plus nerveuse que le Logitech Cordless Desktop Wave Pro.
Bon point, le clavier jouit d’une bonne rigidité et ne craque pas sous la torsion, par exemple si vous le placez en équilibre sur les genoux.
Un confort de frappe exemplaire
Comme sur nombre de claviers actuels, l’ergonomie passe aussi par la présence de touches de raccourcis dédiées aux fonctions multimédias, à l’ouverture du navigateur Internet, du lecteur Windows Media Player, du programme de courrier électronique et de six touches configurables pour lancer vos applications préférées. Au total, dix-neuf boutons d’accès rapide ornent le haut du clavier. La particularité de ces derniers est d’être taillés dans la masse du plastique fendu sur trois côtés. Un système probant à l’usage même si on apprécie moyennement cette mode des revêtements brillants qui accrochent bien les traces de doigts.
Si le confort de frappe nous apparaît exemplaire, deux petits bémols peuvent être émis concernant la disposition des touches. Pour des impératifs de compacité, on regrette ainsi la petitesse de la touche Shift de gauche et des touches de fonction.
Une souris BlueTrack
La souris bleue court-elle plus vite que la souris rouge ? C’est en tout cas, grâce à une longueur d’onde de la couleur bleue plus courte que celle du rouge que Microsoft déclare pouvoir offrir une meilleure précision à ses souris optiques. Le périphérique de pointage à cinq vboutons, utilisable à la fois par les droitiers et les gauchers, est d’une taille imposante. Les grandes mains apprécieront. En revanche, comme pour la partie supérieure du clavier, on ne peut que pester contre ce revêtement brillant qui accroche les traces de doigts. C’est parfait pour relever les empreintes après un meurtre sur le lieu de travail, moins pour travailler au quotidien.
De même, quitte à avoir réduit la taille du transmetteur radio, pourquoi ne pas l’avoir carrément calqué sur celui « nano » de certains modèles Logitech, qui ne dépasse pratiquement pas de la prise USB ? Au moins, celui de Microsoft a la présence d’esprit de couper l’alimentation de la souris lorsqu’on le place dans le logement spécialement prévu de cette dernière, afin de ne pas user inutilement les piles du dispositif de pointage.
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