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Test LG 55EA970V : un téléviseur OLED à l’image presque magique

Ce téléviseur signé LG affiche une image stupéfiante grâce à sa technologie OLED, mais il lui reste encore une marge d’amélioration.

L'avis de 01net.com

LG 55EA970V

Qualité d'image

4 / 5

Traitement vidéo

4 / 5

Equipement

2.5 / 5

Confort d'utilisation

4.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 09/07/2014

Voir le verdict

Fiche technique

LG 55EA970V

Technologie OLED
Diagonale de l'écran (cm) 137 cm
Label HD Full HD
Définition de l'écran 1920 x 1080
Aspect de la dalle Brillant
Voir la fiche complète

LG 55EA970V : la promesse

Le plasma est mort, vive l’OLED ! Les nostalgiques des noirs parfaits, des angles de vision de rêve, et des images ultra-nettes pourraient bien oublier le plasma pour cette nouvelle techno d’affichage à diodes luminescentes organiques. Nous avions déjà testé le LG 55EA980V très haut de gamme, voici maintenant le 55EA970V, un modèle Full HD OLED premier prix, sans les haut-parleurs céramiques intégrés au socle de l’appareil. Ce modèle coûte tout de même 3999 euros, et quelques centaines d’euros de moins chez certains revendeurs.

LG 55EA970V : la réalité

Côté design, rien de change par rapport à la 55EA980V, mis à part l’absence de haut-parleurs intégrés au socle. On garde donc toujours cette finesse incroyable (moins de 5 mm), si bien que la dalle est flexible (et fragile). Elle est d’ailleurs courbée. Seule ombre au tableau : le socle en plastique transparent n’est pas vraiment du meilleur goût. Globalement les performances d’affichage de ce téléviseur sont identiques à celles du 980V. Revenons-y plus en détails.

Une image magnifique, mais encore perfectible

La première chose qui frappe à l’œil nu sur ce TV OLED, c’est la profondeur parfaite des noirs. On parle donc d’un taux de contraste infini, mais sa luminosité ne monte toutefois pas très haut : 187 cd/m² au maximum en moyenne, et 105 cd/m² en mode « THX Cinema ». C’est assez faible pour les salons bien éclairés, surtout que la dalle est brillante, et donc très sujette aux reflets. Les angles de visions sont en revanche ultralarges (presque 180°). La 3D est excellente, mais en passif, la perte de définition est frustrante, sachant que l’OLED est potentiellement capable d’assurer de la 3D active sans aucun dédoublement d’image, ni perte de définition.

Côté couleurs, l’écran est tout juste fidèle : le DeltaE moyen a du mal à passer sous la barre des 3,19 dans les trois modes adaptés au cinéma. L’équilibre de la composition des gris n’est pas parfait non plus. La qualité d’image reste toutefois bluffante, surtout grâce à la vivacité des couleurs et à la netteté de l’image. L’upscaling est très bon, les Blu-ray sont très détaillés, et le moteur de fluidification des mouvements est très au point, l’un des meilleurs du marché avec celui de Sony (très peu d’artefacts visuels).

Le problème du gamma et autres imperfections

L’homogénéité des noirs est évidemment parfaite, exit donc les problèmes de clouding. En revanche, l’extrémité droite de l’écran était vraiment moins lumineuse que le reste de la dalle, une différence qui se voit peu sur du blanc, mais très bien sur différentes nuances de gris.

On en vient au défaut inhérent à la technologie OLED que l’on avait déjà, à moindre mesure, sur le plasma : chaque pixel allumé consomme de l’énergie (le noir étant restitué par un pixel éteint). Du coup, le téléviseur consomme beaucoup plus d’énergie lorsqu’il doit afficher une image aux tons clairs. Dans ce type de cas, comme il doit limiter sa consommation (selon la réglementation européenne), il est contraint de réduire la luminosité des pixels. Ces variations de luminosité sont visibles à l’œil nu dans nos mires, moins dans les films, mais tout dépendra des scènes affichées… (*voir nos mesures plus bas)

Notre test de temps de réponse des pixels a obtenu un résultat record de 2 ms, mais avec un effet visible de rémanence inversée (reverse ghosting) sur certaines transitions de couleurs dans nos mires. Le retard d’affichage (input lag) est, quant à lui, trop élevé pour les joueurs exigeants : 55 ms. De même, le mode jeu n’affiche pas une image aussi propre (pixel par pixel) qu’un moniteur ou un téléviseur Sony, et il n’existe pas de mode scintillement (extinction des pixels entre chaque image) qui augmenterait drastiquement la netteté de l’image (par suppression de la persistance rétinienne du spectateur).

Ergonomie de premier plan

Côté ergonomie, la télécommande gyroscopique de LG est toujours une réussite totale, un vrai plaisir à manipuler, dans des menus assez réactifs. On déplore juste la restitution sonore du téléviseur, pas mauvaise et plutôt bien spatialisée, mais très indisciplinée dans les scènes d’action ou les morceaux de musique assez riches, et toujours avec un manque de basse notable.

* Sur la question du gamma : un petit carré blanc (3% de la surface de la dalle) sur un fond noir dégage une luminosité de 340 cd/m² (consommant 54 W), alors que du blanc sur toute la surface de l’écran dégage 86 cd/m² (en consommant 183 W). Du coup, les mesures de luminosité des nuances de gris (gamma) sont perturbées lorsque la mire affiche du gris sur une trop grande partie de l’écran (plus de 40 %) : le gamma est beaucoup trop bas (1,2 !). Sur des gris occupant moins de 10 % de l’écran, le gamma remonte à une valeur idéale de 2,2. Pour maintenir un gamma optimal, notamment dans les tons très clairs, nous conseillons d’augmenter la valeur à 2,4 dans les réglages de la TV.

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