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Test Kindle : 01net. a testé (et approuvé) la liseuse à cent euros d’Amazon

Nous avons essayé la liseuse d’Amazon, désormais en vente en France, ainsi que son magasin, qui compte quelque 40 000 ouvrages en français. A 99 euros, faut-il craquer ?

L'avis de 01net.com

Amazon Kindle 2011

Les plus

  • + Peut être emporté partout

Les moins

  • - Système fermé, incompatible ePub

Ecran

4.5 / 5

Confort d'utilisation

3 / 5

Formats et services

3.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 11/10/2011

Voir le verdict

Fiche technique

Amazon Kindle 2011

Fréquence processeur 800 GHz
Quantité de mémoire vive (en Mo) 0 Mo
Capacité de stockage 2 Go
Taille d'écran 15.24 "
Voir la fiche complète

Amazon Kindle 2011 : la promesse

On se l’arrache aux Etats-Unis depuis son lancement en 2007. Et voici que la liseuse électronique d’Amazon arrive en France. Certes, le cybermarchand ne propose pas ici le modèle tactile, qui vient d’être lancé outre-Atlantique, mais, à 99 euros, celui que nous avons pu tester est l’un des moins chers du marché, malgré son écran relativement grand (6 pouces) et d’excellente facture.
Terminé, le clavier des versions précédentes. Sans fioriture, le nouveau Kindle est simplement doté d’un pavé directionnel, de quelques boutons, d’une connexion Wi-Fi et d’un accès à la boutique en ligne d’Amazon. Un magasin riche pour l’instant d’environ 40 000 ouvrages en français. Cette liseuse est également moins ouverte que celles de Bookeen ou de Sony : il est seulement possible de télécharger les livres de la boutique d’Amazon… ou ses propres fichiers au format Mobi ou PDF. Un vrai inconvénient ?

Amazon Kindle 2011 : la réalité

Comme Apple, Amazon soigne jusqu’au packaging : une petite boîte en carton qui s’ouvre tel un écrin pour dévoiler l’objet. Bien dessiné, léger, fin, agréable au toucher, le Kindle séduit dès le premier contact. Son poids de 170 g et son encombrement réduit permettent de l’utiliser facilement d’une main : c’est particulièrement pratique lorsqu’on lit debout dans les transports en commun.

Un matériel de qualité

L’écran à encre électronique, un Pearl de la société eInk, est excellent mais sans surprise : c’est le même que celui du précédent Kindle et non le tout dernier Pearl HD, qui offre une meilleure résolution. La lecture demeure extrêmement confortable, d’autant qu’Amazon a dopé les performances de sa liseuse : les pages se tournent bien plus vite qu’avant, et le Kindle a gagné en réactivité.
Petit regret : les boutons permettant de tourner les pages, situés sur la tranche, sont un peu difficiles à manipuler lorsqu’on tient l’appareil d’une seule main. On peut cependant se rabattre sur le pavé central, qui assure les mêmes fonctions durant la lecture.

Une interface sommaire mais fonctionnelle

L’interface du Kindle a peu changé. Elle a même légèrement vieilli comparée à ce que propose la concurrence. La bibliothèque, un peu terne, présente une simple liste des ouvrages sans montrer leurs couvertures. Ce n’est pas très joli, mais c’est au moins fonctionnel : on peut classer ses livres par collection, les trier par date de lecture, par auteur, etc.
Le clavier physique des anciens Kindle a été remplacé par un clavier virtuel, qui se révèle très peu pratique. On s’y déplace grâce au pavé central, et les mots un peu longs sont pénibles à entrer. On regrette aussi assez vite l’absence d’écran tactile si l’on recherche régulièrement des termes dans le texte ou des livres dans le magasin en ligne d’Amazon.
Durant la lecture, il est possible d’obtenir la définition de n’importe quel mot grâce aux dictionnaires intégrés (français et anglais). C’est très pratique, même si l’on aurait apprécié d’accéder à Wikipédia à partir d’un mot donné, en profitant du navigateur. Tant pis. En revanche, surligner un terme, annoter un passage ou ajouter un signet sur une page ne pose aucun problème.
On peut reprocher au Kindle un choix de polices anémique (trois seulement), d’autant qu’il est impossible d’en installer de nouvelles, contrairement aux modèles de certains concurrents.

Un magasin encore peu fourni

La « boutique Kindle » est agréable à explorer. On y accède à partir de la page d’accueil de l’appareil, comme pour l’App Store d’Apple, et on y trouve non seulement des livres, mais aussi une quinzaine de journaux (dont Le Monde, Le Figaro, Le Parisien, Libé), que l’on peut acheter au numéro ou par un abonnement mensuel. On paie en un clic, et l’ouvrage est téléchargé dans la minute.
Seul souci : si le choix est pléthorique en langue anglaise (800 000 ouvrages environ), le magasin est encore assez pauvre en ouvrages écrits en français. A l’heure où nous écrivons ces lignes, il compte 39 500 livres, dont 13 000 dans la rubrique « littérature ». Cela dit, Amazon travaille avec la plupart des grands éditeurs français (La Martinière, Flammarion, Hachette, Editis, Gallimard et Albin Michel), et on peut tout de même dénicher des best-sellers (Grangé, Nothomb, Pancol…) et des livres d’actualité.
Tous sont vendus avec une petite réduction par rapport à la version papier. Pour La République des mallettes, de Pierre Péan, il faut par exemple débourser 16,99 euros, contre 23 euros pour la version imprimée. Attention tout de même, on est souvent frustré de ne pas trouver ce que l’on souhaite dans cette boutique.

Bataille de formats

N’espérez pas non plus aller acheter vos livres ailleurs, à la Fnac par exemple : le Kindle n’en voudra pas ! En effet, l’appareil d’Amazon n’est pas compatible avec le format ePub, adopté par tous les autres magasins du marché. Le cybermarchand préfère conserver son propre format (AZW), une évolution du Mobi. Si vous possédez des fichiers ePub, il faudra donc les convertir en Mobi – c’est très facile avec le logiciel Calibre − avant de les glisser-déposer dans votre Kindle. Rassurez-vous, toutefois : la liseuse peut tout de même lire les PDF et les fichiers texte. Et, étant donné son succès outre-Atlantique, la plupart des sites diffusant des ouvrages gratuits proposent une version qui lui est adaptée.

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