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Test : Intel Basis Peak, le bracelet connecté efficace desservi par son style

A grand renfort de capteurs et de matériaux de qualité, Intel livre un tracker d’activité qui fait le job et le fait bien. Cela peut-il suffire ?

L'avis de 01net.com

Intel Basis Peak

Conception

3.5 / 5

Autonomie

2.5 / 5

Fonctions

3.5 / 5

Equipement

3 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 07/10/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Intel Basis Peak

Podomètre Oui
Réglage de l'amplitude des foulées Non
Voir la fiche complète

Intel Basis Peak : la promesse

Difficile aujourd’hui de trouver un grand nom de l’informatique qui n’ait pas encore cédé aux sirènes de la montre ou du bracelet connecté et Intel n’échappe pas à la règle. Le fondeur commercialise depuis quelques jours le Basis Peak, un tracker d’activités au format montre. Que vaut ce nouveau bracelet connecté au prix singulièrement élevé (229 euros) ? La réponse dans ce test.

Intel Basis Peak : la réalité

Le Basis Peak a le mérite de réunir la plupart des composants matériels et des fonctions attendus sur un bracelet connecté : un écran de contrôle, de nombreux capteurs incluant un cardiofréquencemètre, des fonctions de suivi aussi bien dans le domaine du sport que du sommeil et, enfin, des notifications en provenance du smartphone. Difficile de faire plus complet.

Peak : un look peu enthousiasmant

Au-delà du service rendu par un bracelet connecté pour qui se soucie de sa santé, il est difficile de faire totalement abstraction de l’esthétisme d’un tel produit. Et de ce point de vue, rares sont ceux chez qui le Peak a suscité l’enthousiasme. Le cadran rectangulaire un peu trop épais et trop large à notre goût. Ce n’est pas ce qu’on trouve de plus élégant sur le marché à l’heure où les modèles à cadran rond font, eux, l’unanimité en termes de design.

Sur un petit poignet, le Peak paraît d’autant plus imposant

Comme sur l’Asus VivoWatch (même si c’est un peu moins prononcé ici), les bordures d’écran mériteraient un régime minceur et, pour le coup, on a l’impression d’être face à une montre des années 80, du genre Casio, en version plastique.

Etanche et d’une finition impeccable

C’est d’autant plus dommage, que le Peak bénéficie d’un très bon niveau de finition et que le boîtier s’avère, non pas en plastique, mais en aluminium. Le choix de la couleur noire (pour le modèle que nous avons testé) induit ici visuellement en erreur. La version blanche passe peut-être mieux, mais nous n’avons pas eu l’occasion de la manipuler. La conception étanche (jusqu’à 50 mètres), l’intégration de nombreux capteurs de bonne qualité (selon Intel certes, mais il faut reconnaître de ce côté nous n’avons rencontré aucun souci), le système d’attache très pratique, la souplesse agréable au toucher (et au port) du bracelet en silicone… tout concoure à démontrer que le fondeur n’a pas bâclé le travail.


L’extrême souplesse du bracelet en silicone est appréciable…


… Tout comme son système de fermeture, partique.

Dommage que l’émotion ne soit pas au rendez-vous… Petit bémol aussi du côté du socle de chargement propriétaire, pratique à utiliser, mais indispensable.  Autant préciser, qu’il ne faudra pas l’oublier avant de partir en vacances.

Le socle de chargement propriétaire du Peak.

Un écran lisible sauf pour les notifications

L’écran monochrome non rétroéclairé du Peak reste bien lisible même en plein jour, à l’exception des notifications qui s’affichent, selon nous, en trop petits caractères. Si vous n’avez pas vos lunettes sur le nez au moment de leur arrivée, passez votre chemin. Côté ergonomie, on reste assez troublé dans un premier temps par l’absence totale de bouton, ne serait-ce que pour éclairer justement l’écran du Peak. Il faut, pour cela, effectuer un glissement de doigt le long du bord droit de l’écran. Assez peu pratique, on ne réussit pas toujours du premier coup alors qu’on aimerait justement mieux distinguer les notifs grâce à l’éclairage. Hormis ce détail, la navigation tactile, assez limitée dans ses possibilités (sans notion péjorative), reste dans l’ensemble intuitive. Un guide complet de prise en main aurait toutefois été le bienvenu. En l’absence de doc papier dans la boîte, il faut se rendre dans la FAQ (en français tout de même) du site mybasis.

Une détection automatique des activités

Ce qu’on apprécie sur le Peak, c’est qu’il n’est pas nécessaire d’effectuer une quelconque manipulation avant de faire du sport ou de dormir. La montre détecte automatiquement tous types d’activité et enregistre les séances au fur et à mesure.


Dès que l’on commence à marcher ou courir, le Peak indique le nombre de pas moyen par minute, le temps écoulé et la fréquence cardiaque.

Au niveau des capteurs situés sous le cadran (fréquence cardiaque, température de la peau, activité électrodermale), le suivi s’effectue en continu, ce qui permet de livrer des données très précises.

Le capteur de fréquence cardiaque au centre.

N’attendez toutefois pas un résultat global détaillé pour votre nuit ou votre journée. Les résultats livrés sont morcelés.

L’interface de l’appli indique, via un menu, l’accès à tous les flux d’activités quotidiens.

Si durant la nuit, vous vous êtes levés, vous récupérerez deux graphiques et deux analyses. Idem pour tous les parcours qui rythmerons votre journée.

L’analyse du sommeil en détails

Seule donnée générale quotidienne : votre nombre de pas et de calories du jour ainsi que votre rythme cardiaque moyen !

L’analyse d’une course : Il ne manque que la distance parcourue.

Ce suivi s’accompagne d’une endurance des plus correctes : le bracelet connecté d’Intel tient ainsi 4 jours pleins, comme l’indique le fondeur.

Compatible iOS et Android

L’application Basis Peak, sobre mais assez élégante, est supposée être compatible iPhone et Android. Mieux vaut toutefois vérifier à partir de la liste complète sur le site mybasis. Avec le LG G4 sous Android Lollipop, absent de cette liste, nous n’avons cependant rencontré aucun problème de synchronisation. En plus d’un fonctionnement commun à la plupart des bracelets connectés, cette appli affiche et envoie des encouragements qui sont fonction des objectifs fixés, ce qu’Intel baptise des habitudes.

Le système n’est pas toujours très clair et les encouragements restent pour l’instant en anglais. Une francisation complète est toutefois en cours.

Des notifications qui peuvent devenir envahissantes

Depuis l’application, on accède aux données et graphes complets de ses activités ainsi qu’à certains paramétrages. Précisons que si le Peak compte les pas et détecte automatiquement les activités de marche, course et vélo, il n’évalue pas la distance parcourue. Il faut pour cela utiliser l’application Runtastic, compatible. La distance indiquée par les bracelets connectés est certes rarement fiable, mais quand on s’y habitue, cela manque un peu. Certains paramètres sont accessibles, eux, directement depuis la montre. Ainsi on peut choisir ses notifications depuis l’appli (appels entrants, sms, messages, agenda, etc.) et depuis la montre, couper les vibrations qui les accompagnent pour ne pas être dérangé la nuit. Le souci est qu’il faut y songer à chaque fois sous peine d’être réveillé un peu brutalement. Sur bon nombre d’autres bracelets, on peut choisir de désactiver les alertes sur une tranche horaire paramétrable (par exemple de 23h à 7h). Au rythme des mises à jour qui accompagnent le Peak, on peut toutefois imaginer que de nouvelles possibilités apparaitront prochainement. 

Crédits photo : Lionel Morillon et Adrian Branco

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