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Test : Garmin Vivoactive HR, une montre multisport simple et efficace

Avec sa Vivoactive HR, Garmin offre un appareil très complet en termes de fonctions et toujours aussi fiable dans ses mesures.

L'avis de 01net.com

Garmin Vivoactive HR

Les plus

  • + Autonomie
  • + Mesures
  • +  

Les moins

  • - Design un peu massif

Conception

4.5 / 5

Autonomie

5 / 5

Fonctions

4.5 / 5

Equipement

4.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 13/07/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Garmin Vivoactive HR

Podomètre Oui
Réglage de l'amplitude des foulées Oui
Voir la fiche complète

Garmin Vivoactive HR : la promesse

Un an après la montre multisport Vivoactive, Garmin lance sa déclinaison HR. Comme son nom l’indique, on retrouve les mêmes fonctionnalités, auxquelles s’ajoute le suivi du rythme cardiaque. Sur le papier, l’appareil est très complet (notifications sur smartphone incluses) et il est fait pour ceux qui aiment varier les plaisirs. 

Garmin Vivoactive HR : la réalité

Si Garmin est une valeur sûre dans le domaine des trackers d’activité et des objets connectés pour le sport, ce n’est pas toujours la meilleure marque en matière de design. Néanmoins, le fabricant semble être reparti d’une feuille blanche avec cette nouvelle version. A l’écran carré succède une nouvelle forme rectangulaire avec un affichage vertical. Le bracelet cible principalement les sportifs, et n’est pas forcément facile à assumer dans la vie de tous les jours. Garmin a opté pour un coloris noir très sobre, mais dans un plastique qui ne respire pas l’élégance. Le boîtier est assez épais et le capteur de rythme cardiaque plutôt protubérant. Ce dernier point n’est pas entièrement négatif puisque cela lui permet d’être plus précis.

Massif mais agréable

Malgré son allure un peu massive, la Vivoactive HR est loin d’être désagréable à porter. Au contraire, elle sait se faire oublier et ne représente aucune gêne. Comme souvent chez Garmin, le bracelet en caoutchouc est d’une ergonomie remarquable. Le nombre de trous est très important, ce qui permet un réglage parfait autour du poignet. Là encore, le côté pratique a primé sur l’apparence, et il serait malvenu de s’en plaindre.

Deux boutons viennent se placer en-dessous de l’écran. Celui de gauche fait office de bouton retour, celui de droite permet d’aller jeter un oeil du côté des différentes activités. Un appui plus long aboutit à l’affichage des paramètres. La dalle choisie par Garmin ne fait pas d’étincelle en termes de pixels, bien au contraire. A mille lieux d’un Samsung Gear Fit 2, la Garmin Vivoactive HR propose un affichage assez spartiate, mais en couleurs tout de même, et bien sûr tactile. La navigation verticale permet quant à elle de basculer vers l’affichage d’une carte (géolocalisation), du récapitulatif de l’activité quotidienne, hebdomadaire ou encore de la météo.

Très lisible en plein soleil

Ce choix d’affichage n’est évidemment pas étranger à la volonté de préserver la batterie. Et la stratégie est doublement payante. Tout d’abord, car l’objectif d’endurance est atteint. La Vivoactive HR aura tenu plus de 7 jours en l’utilisant comme tracker au quotidien, et avec deux séances de running incluses. Avec le GPS activé, vous pourrez compter une grosse dizaine d’heures. Ensuite, la lecture en plein soleil reste très confortable. La luminosité de l’écran peut être réglée sur une échelle de 1 à 10 (voir ci-dessous sur la photo, luminosité montée au maximum). Par un après-midi en plein cagnard, nous n’avons jamais eu la moindre difficulté pour lire les données, avec la puissance maximale.

C’est en extérieur que l’appareil montre tout son potentiel. Il est capable de suivre une liste impressionnante d’activités différentes, aussi diverses que la course, le vélo, la piscine, le golf, l’aviron, ou encore le ski – qui profitera alors de l’altimètre. Durant l’effort, l’affichage est simple et efficace. La plupart du temps, on a droit à des informations classiques comme la fréquence cardiaque ou la distance parcourue. Les adeptes de natation pourront renseigner la taille du bassin, et les rameurs en salle auront droit au décompte de leurs mouvements. S’agissant d’un appareil multisport, il faudra se passer des données plus poussées comme le calcul de la VO2 max ou l’aide à la récupération. Il faudra alors se diriger vers des modèles plus spécifiques comme la Garmin Forerunner 235.
La position GPS est parfois un peu capricieuse et peut mettre un certain temps à s’afficher. Le cardiofréquencemètre est pour sa part très fiable avec des mesures proches – moins de 5% d’erreur – de celles provenant d’autres appareils comme un tapis de course ou le Galaxy S7.

Une application toujours aussi complète

Une fois de plus, c’est l’application Garmin Connect (compatible iOS et Android) qui se charge de récolter et de mettre en forme toutes ces données. A première vue, elle est moins bien organisée que celle de Fitbit, qui fait davantage dans la simplicité. Mais elle est d’une richesse assez remarquable. En plus des informations classiques liées à l’activité quotidienne, on a notamment accès à un calendrier qui offre une vue d’ensemble de ses performances sur les dernières semaines. L’appli Garmin est également “intelligente” puisque les objectifs vont évoluer en fonction de l’intensité de l’activité.

Elle peut également compiler les données sur la durée, permettant d’analyser la santé sur le long-terme. Dans la catégorie “statistiques de santé”, on retrouvera par exemple le temps de sommeil moyen, la courbe de poids, la moyenne des calories dépensées et la fréquence cardiaque moyenne au repos. Un dernier élément que ceux qui veulent suivre leur progression apprécieront, mais qui nécessite de porter la montre avec assiduité, au risque de fausser les résultats. Le suivi de sommeil est également au programme, avec des résultats plus aléatoires.

Des notifications pour la route

Par ailleurs, la personnalisation est très poussée. Il est possible d’intégrer ses équipements (chaussures, vélo etc.), de créer ses parcours d’entraînement – et d’en télécharger, ou encore de paramétrer sa longueur de foulée en marche et en course. L’aspect communautaire est toujours présent, avec la possibilité de télécharger les programmes d’autres utilisateurs. Rappelons que les données peuvent être exportées et utilisées par l’excellente appli Strava, pour le bonheur des coureurs et des cyclistes.

On retrouve également de nombreuses notifications, essentiellement tournées vers la messagerie (Messenger, WhatsApp) ou les réseaux sociaux (Facebook, Twitter). Les appels, SMS et mails sont également au programme. Un choix finalement à peine plus large que celui proposé par le Fitbit Blaze, un autre concurrent sérieux – mais qui n’embarque pas de puce GPS.

 

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