Denon DBP-2010 : la promesse
Pour séduire les amateurs de home cinéma un peu plus exigeants que la moyenne, le BDP-2010 mise sur la réputation de Denon, la qualité de sa fabrication, la robustesse de son châssis, sa connectique plaquée or (incluant des sorties analogiques 7.1 et une sortie stéréo), sa compatibilité multimédia et ses outils d’égalisation vidéo. Voyons cela plus en détail.
Denon DBP-2010 : la réalité
Une interface complète…
Il y a ensuite l’esthétique et le contenu de l’interface utilisateur. Celle du BDP-2010, sans être d’une richesse folle, permet un paramétrage simple et rapide de l’appareil. Elle autorise notamment un calibrage honnête du système d’enceintes au cas où vous utiliseriez les sorties analogiques 7.1. Il est ainsi possible de définir la taille de chaque enceinte, d’optimiser son niveau et de régler la distance par rapport à la position d’écoute (par incréments de 0,30 m), excepté pour le subwoofer.
… avec quelques outils d’égalisation vidéo
L’égalisation vidéo, elle, ne fonctionne que si un disque est présent dans le lecteur. En pressant la touche Mode de la télécommande, on accède alors à quelques outils de réglage agissant sur la luminosité, le contraste, la colorimétrie, la définition, la correction gamma, avec en prime un réducteur de bruit et cinq mémoires utilisateur. C’est le minimum syndical pour un appareil de ce prix-là. D’ailleurs, dans le genre, le Pioneer BDP-LX52 fait mieux pour 200 euros de moins.
Un mécanisme de chargement de qualité, mais lent
La rigueur du plateau de chargement et la discrétion de fonctionnement de l’appareil nous ont toutefois rapidement rendu le sourire. Sauf que, en matière de rapidité de chargement, là encore, nous avons déjà vu mieux ailleurs. Comptez plus de 30 s pour charger un Blu-ray et un tout petit peu moins pour un DVD. C’est long. Même au niveau des commandes, la réactivité n’est pas optimale. Il faudra faire avec…
Le DivX, uniquement sur disque gravé
Du côté du multimédia, pas de problème particulier à signaler. Le port SD/SDHC présent en façade permet d’accéder par le biais de menus simples aux fichiers MP3, Jpeg et AVCHD. Pour les autres formats, le DivX notamment, la gravure sur disque optique est obligatoire. Notez qu’il n’y aura pas non plus d’accès en streaming aux contenus multimédias de la maison. Le BDP-2010 n’autorise pas ce genre de fantaisie.
Un piqué et des contrastes bluffants
Sur le plan des performances, en revanche, c’est Byzance. La qualité d’image est vraiment impressionnante, que ce soit avec un DVD ou avec un Blu-ray. La solidité des noirs, l’impact des contrastes, la vigueur et la richesse des couleurs, la gestion du bruit vidéo, la définition, l’impression permanente de relief, tous les ingrédients sont réunis pour en mettre plein les yeux. Le traitement et la mise à l’échelle (upscaling) HD 1080p des DVD se montrent notamment très convaincants. Quant aux Blu-ray, ils s’affichent avec une énergie folle et un piqué d’une précision chirurgicale.
Mais fait-il vraiment mieux que les autres ?
L’appareil reprend en effet les caractéristiques qui ont permis à ses prédécesseurs, le DVD-2500BT et le DVD-2930, de s’imposer comme les machines ultimes pour les passionnés de home cinéma. Mais, à bien y réfléchir, fait-il réellement mieux que les autres ? Il est plus efficace et de meilleure qualité que la PS3, tant au niveau de l’image qu’à celui du son, cela ne fait pas un pli. Il fait mieux aussi que les derniers modèles Philips testés, notamment en matière d’upscaling HD des DVD. En revanche, il n’est pas vraiment supérieur (en termes de qualité) au DVD-2500BT de son constructeur ni au Pioneer BDP-LX52, dont nous proposerons le test complet d’ici peu.
De superbes performances en audio pur
Signalons enfin que, sur le plan de la musicalité pure, le BDP-2010 est aussi un bon élève. Il offre un rendu comparable à celui du DCD-710AE de la marque. La dynamique et la précision des écoutes stéréo se sont révélées vraiment très appréciables.
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