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Test Casio EX-ZR10 : le compact haute vitesse qui se prend pour un artiste

Zoom x7, Full HD et modes hautes vitesses : ce Casio EX-ZR10 est très polyvalent. Et il offre un mode HDR attrayant.

L'avis de 01net.com

Casio Exilim EX-ZR10

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 25/05/2011

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Fiche technique

Casio Exilim EX-ZR10

Définition du capteur 12.3 Mpx
Ouverture max en grand angle 3
Ouverture max en téléobjectif 5.9
Zoom optique 7 x
Ecran (diagonale) 7.6 cm
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Casio Exilim EX-ZR10 : la promesse

Issu de la lignée high speed (« haute vitesse ») de Casio, ce petit Exilim EX-ZR10 est un compact à zoom intermédiaire (x7), entre les impotents de l’entrée de gamme (x3/x4) et les supers champions (x12 à x16). Avec pour lui les atouts technologiques de la marque nippone (super rafales, vidéo ralenties, etc.) et des modes HDR pas piqués des hannetons…

Casio Exilim EX-ZR10 : la réalité

En faisant le choix de ne pas pousser la puissance de zoom dans ses retranchements, Casio permet à cet EX-ZR10 de conserver une certaine finesse. Il évite ainsi l’écueil des super zooms qui sont souvent trop gros pour nos poches. L’appareil est bien construit et le peu de boutons à l’arrière en font un compact qui ne fait pas peur aux débutants. Enfin tant qu’il ne faut pas rentrer dans les menus : ceux des Casio sont denses et ce ZR-10 ne fait pas exception.

Jolies images mais optique molle et stabilisation perfectible

En mode photo comme en vidéo la qualité d’image est plutôt bonne. On sent le traitement d’image dès les basses sensibilités, mais – globalement – le bruit numérique est bien maîtrisé jusqu’à 800 ISO. Les couleurs tendent à être un peu trop flashy, les détails un peu trop accentués : ce n’est pas un appareil pour les puristes mais un compact grand public. Et en cela il remplit parfaitement son office.
On regrette cependant que l’optique soit si molle – d’où l’accentuation exagérée des détails – et que la stabilisation mécanique ne soit pas aussi efficace que les stabilisations optiques. La plage focale n’est pas record (28-196 mm) mais elle couvre 90 % des besoins d’un utilisateur normal.

La haute vitesse selon Casio

Inventeur des modes hautes vitesses dans la photo dont les autres constructeurs se sont inspirés, Casio maîtrise assez logiquement l’exercice. Le ZR10 est capable de capturer des scènes de 5 à 40 images par seconde dans la limite de 30 images. Le lissage des clichés est alors assez fort, mais il est réellement impressionnant de voir que les photos sont capturées en 10 Mpix et non dans une définition très dégradée. Le mode vidéo en hautes vitesses est moins attrayant puisque si l’appareil pousse à 480 i/s, la définition timbre poste (224 x 160 points) est trop faible pour être efficacement exploitable. On lui préfère le mode 240 i/s, en 432 x 320 pixels, rikiki mais pas trop.
Pour les utilisateurs prêts à rentrer dans les menus sachez que le ZR10 propose aussi un mode à vitesse variable (de 30 à 240 i/s) pour activer soi-même le ralenti dans la prise de vue ainsi qu’un mode qui préenregistre en permanence trois secondes dans la mémoire tampon afin de pallier les retards de déclenchement.

Vidéo full HD

Au format .MOV compressé en AVCCHD (h.264), les vidéos sont de bonne facture. L’image manque comme en photo d’un peu de peps, mais c’est globalement bon. Le zoom reste actif pendant la vidéo, la stabilisation mécanique est satisfaisante en bout de zoom – Sony et Panasonic font mieux avec leur stabilisation optique – et la mise au point se fait relativement vite. Dans tous les cas, le fait qu’on ait droit à de la Full HD (1 920 x 1 080 points) offre un réel plus en matière de définition d’image par rapport au traditionnel mode 720p.

HDR : utile ou artiste

Le HDR pour High Dynamic Range (haute plage dynamique) est un mode de photo combinatoire : dans des situations avec de grands écarts de luminosité l’appareil capture deux ou plusieurs photos et les combine pour créer une image parfaitement exposée, autant dans les zones lumineuses que sombres.
En mode HDR normal, l’appareil délivre d’excellents clichés, au rendu plus proche de ce que voit l’œil qu’une photo normale – la plage dynamique d’un œil est plus large que celle d’un capteur. En mode artistique (HDR Art) c’est du grand n’importe quoi – de l’art moderne en somme. Les couleurs sont tellement surnaturelles, les ombres tellement sublimées, les lumières tellement récupérées que le fichier final est plus proche de la peinture néo-moderne kitschouille américaine des années 1980 que de la photographie. On aime ou on déteste.

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