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Test : Apple MacBook 12 pouces, l’ultraportable sexy qui doit faire encore un effort…

Toujours aussi bien fini et léger, le MacBook gagne en puissance, suffisamment pour des usages basiques, mais pas assez pour totalement séduire.

L'avis de 01net.com

Apple MacBook 12 pouces 256 Go Core m3 1,1 GHz

Les plus

  • + Un peu plus puissant que le premier
  • + Toujours aussi beau
  • + Un écran Retina agréable pour travailler

Les moins

  • - Une autonomie iso voire légèrement en retrait
  • - Le prix, toujours trop élevé à notre goût

Performances

0.5 / 5

Mobilité

3.5 / 5

Affichage

2.5 / 5

Autonomie

2.5 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 04/05/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Apple MacBook 12 pouces 256 Go Core m3 1,1 GHz

Processeur Intel Core m3-6Y30
Mémoire vive 8 Go
Capacité de stockage principal 256 Go
Taille d'écran 12 "
Puce graphique Intel HD Graphics 515
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Apple MacBook 12 pouces 256 Go Core m3 1,1 GHz : la promesse

Né l’année dernière, le MacBook 12 pouces Retina portait sur ses frêles épaules l’héritage du PowerBook 12 pouces, glorifié au filtre de la nostalgie. Ultra compact, ultra léger, le MacBook (tout court) incarnait en 2015 un choix radical de design et manquait de souffle pour satisfaire certaines exigences élémentaires. Le titre de compagnon idéal, de machine à écrire parfaite pour ce début de XXIe siècle lui échappait. En embarquant des modules SSD plus rapides et des processeurs de dernière génération, le MacBook 2016 réussit-il là où son aîné a trébuché ?

Apple MacBook 12 pouces 256 Go Core m3 1,1 GHz : la réalité

A l’exception d’une déclinaison en or rose, nouvelle couleur qu’on s’abstiendra de commenter puisqu’on ne discute pas les goûts et les couleurs, le MacBook 2016 est le clone parfait de son aîné. Son boîtier est toujours aussi bien fini et compact, avec une épaisseur oscillant entre 0,35 et 1,31 cm, et une largeur de 28,05 cm pour 19,65 cm de profondeur.

Son poids, 920 g, le classe définitivement dans la catégorie des machines qui peuvent se glisser dans un sac sans réfléchir. On aurait même tendance à l’oublier parfois.

Entre travers et excellence

Si le design radical n’a pas changé, on retrouve logiquement les mêmes travers. Il n’y a toujours qu’un port (USB Type C) qui sert aussi bien à charger l’appareil qu’à brancher d’éventuels périphériques filaires. Il faut pour cela évidemment un adaptateur qui n’est toujours pas fourni de série et coûte 25 euros. L’année dernière, on se prenait à rêver à un adaptateur qui pourrait jouer le rôle de hub pour brancher des périphériques, c’était un coup dans l’eau. Il faudra se tourner vers des solutions tierces, ou attendre ?

Pour continuer avec les extérieurs, parlons de la dalle Retina de 12 pouces, qu’on recommandera d’utiliser en 1440×900 (comme sur les MacBook Air 13 pouces) pour gagner un peu en espace de travail. Même dans ce cas, il sera toutefois difficile de faire cohabiter deux fenêtres côte à côte en plein affichage. Il faudra donc jongler avec les différents bureaux pour optimiser sa productivité tout en ménageant son confort visuel.

La dalle Retina s’avère toujours confortable et précise, notamment pour afficher du texte. On regrettera toutefois qu’elle ne soit pas plus lumineuse (seulement 358 cd/m2), ce qui pourrait poser problème si vous entendez travailler en extérieur, au soleil.
Le clavier à touches papillon est un régal. Sa frappe courte perturbera peut-être un peu au départ ceux qui ne l’ont pas encore pratiquée, mais après quelques minutes, les repères sont pris et les touches larges nous ont conquis.

Le pavé tactile Force Touch, qui permet de gérer la pression exercée pour offrir différentes interactions, est un peu plus compliqué à adopter. Il faut prendre l’habitude d’appuyer faiblement pour déplacer des fichiers, par exemple, et non pas de presser son doigt fort. Mais une fois pris ses marques, tout va pour le mieux. A franchement parler ce clavier et ce trackpad Force Touch apparaissent clairement comme deux excellentes interfaces. 

Performances, du mieux

Fidèle à son choix de l’année 2015, Apple maintient le cap avec un processeur Intel Core m, cette fois, de la génération Skylake. Prudent, Apple n’avance pas de gain officiel pour les performances globales de la nouvelle plate-forme. Et de fait les progrès enregistrés sont systématiquement inférieurs à 10%, mais ils varient en fonction de nos benchs. Dommage, ils sont toujours assez faibles.

A titre d’exemple, Geekbench 3 accorde un score de 8,5% supérieur pour la nouvelle génération de MacBook. Côté puissance graphique, la firme de Cupertino annonce que la puce intégrée d’Intel, la HD Graphics 515, doit assurer une amélioration de 25%. Les tests que nous avons réalisés, sous Mac OS X et sous Windows, confirment ce seuil. 3DMark conclut à une montée en puissance de l’ordre de 24,75%, tandis que des tests avec nos jeux de référence, comme Dirt 3 ou Unigine Heaven Extreme affichent des résultats bloqués à 81 ou 86% de gains de performances graphiques. Alors certes, on est loin de pouvoir jouer à des jeux récents, mais ce gain de puissance se matérialise au quotidien.

L’arrivée d’un SSD plus performant, avec des pics stables en lecture à environ 950 Mo/s (avec l’outil Black Magic Disk), assure en effet que les applications se lancent vite et sans qu’on ait à attendre. Une fois en situation de fonctionnement quotidien, passer d’une application à une autre, d’un navigateur chargé à un traitement de texte est plutôt fluide, même si on rencontre encore quelques ralentissements de temps à autre, mais rien de comparable à notre expérience de l’année dernière.

Un changement presque convaincant à l’usage…

En définitive, l’optimisation de la puce graphique, le SSD plus rapide (grâce à un connecteur PCI-e) et les quelques pourcents grappillés côté processeur assure une hausse d’un peu plus de 26% des performances globales mesurées avec nos tests applicatifs, proches d’usages quotidiens. Suffisamment pour que l’utilisation soit vraiment plus fluide et agréable et qu’on envisage de travailler avec plaisir sur cette machine.
Malgré cela, le MacBook montre encore quelques limites et s’essouffle parfois quand on se croit sur un MacBook Air – en simple usage de productivité bureautique et Internet. On ne parle pas ici de lancer un rendu avec Final Cut Pro ou même avec iMovie – qui fonctionne mieux, sans non plus être ultra rapide.
Si on devait utiliser un feu tricolore comme analogie, on pourrait dire que le MacBook 2015 était au rouge/orange, alors que celui-ci affiche un vert orangé.

Par ailleurs, le gain en autonomie assez faible par rapport au modèle 2015 n’aidera pas à applaudir des deux mains. Nos tests accordent 8h22 en lecture vidéo au MacBook 2016, contre 8h21 l’année dernière. Le bench plus exigeant d’autonomie polyvalente creuse un peu l’écart : 7h06 contre 6h50. Un gros quart d’heure en faveur du nouveau MacBook. En utilisation « normale » (mail, musique, Web, Word, etc.) on s’approche des 9 ou 10h selon les usages et l’éclairage retenu pour l’écran.

(Crédits photos : Lionel Morillon)

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