Alcatel Onetouch Go Play : la promesse
Pour Alcatel Onetouch, l’appellation Go Play est à prendre au pied de la lettre. Jouer, s’amuser et mettre son nouvel appareil à rude épreuve. Censé être résistant à l’eau (norme IP67), à la poussière et aux chocs, le smartphone d’entrée de gamme est destiné à ceux qui passent souvent par la case réparation. En plus de cette spécificité, on retrouve une configuration plutôt classique pour un tarif se situant sous les 200 euros.
Alcatel Onetouch Go Play : la réalité
Dès son déballage, le Go Play saute aux yeux. Non, il n’est pas immense, avec son écran assez classique de 5 pouces mais il est plutôt coloré, voire très coloré. Avec au dos, une coque en plastique qui arbore un effet maillé et bicolore qui ne plaira pas à tout le monde. Parmi les mélanges, on trouve du noir et rouge, noir et gris (le plus sobre de la bande), bleu et blanc, mais aussi bleu et jaune et enfin rouge et blanc. Pour l’effet passe-partout, c’est raté d’avance.
Un écran qui en a sous le pied
Les formes sont plutôt classiques, avec un poids et une épaisseur dans la moyenne. Le plastique offre un toucher légèrement souple qui ne respire pas le haut de gamme, mais ce n’est de toute façon pas son objectif. Pour proposer un smartphone étanche à bas prix, le fabricant n’a pas eu d’autre choix que de placer des caches devant le port microUSB, la prise jack ainsi que les emplacements SIM et microSD. La tranquillité a donc un prix puisqu’il faudra ôter ce petit élément de plastique à chaque recharge. Par ailleurs, il n’est pas exclu qu’à force de manipulations, ces petits caches finissent par céder… remettant en question l’étanchéité du smartphone.
Mais avec un appareil clairement prévu pour l’usage en extérieur, Alcatel Onetouch se devait de proposer un écran digne de ce nom. Et le boulot a clairement été fait. La dalle HD (720 x 1280 pixels) offre une résolution de 294 ppp, ce qui n’a rien d’extraordinaire, mais reste néanmoins tout à fait correct. En revanche, nos mesures ont abouti à des résultats plutôt impressionnants. Plus de 600 cd/m² en luminosité et un taux de contraste de 1527:1. Des chiffres supérieurs… à ceux de l’iPhone 6s. La dalle n’est évidemment pas aussi qualitative que celle d’Apple – la résolution est plus basse et les couleurs sont plus ternes, mais l’effort consenti afin de proposer un bon confort de lecture en plein soleil est à saluer.
Performances et photo dans la moyenne
Cet écran performant ne nuit pas forcément à l’autonomie, qui se révèle être satisfaisante. Le Go Play tient 21h20 en appel, 10h30 en surf Web et plus de 12h en lecture vidéo. En utilisation polyvalente, il passe la barre des 8h. Sa batterie de 2500 mAh devrait donc sans problème lui faire franchir le cap de la journée d’utilisation.
Côté performances, les résultats rentrent dans le rang des appareils équipés d’un Snapdragon 410, mais avec seulement 1 Go de mémoire vive. Clairement, ce smartphone n’est pas fait pour les joueurs et conviendra surtout à ceux qui se contentent des usages plus basiques.
La surcouche logicielle est néanmoins très légère et on navigue plutôt rapidement dans les différents menus. L’écran aurait pu être plus réactif, mais l’expérience globale s’avère acceptable. En revanche, le fabricant a vu juste côté stockage. Des 8 Go théoriques il ne reste en réalité que 4,5 Go après installation de l’OS et des différentes applications. La carte microSD risque de rapidement s’imposer pour ceux qui collectionnent la musique ou les photos.
Mais avant de stocker les clichés, il faut les prendre. Pour ce faire, l’appareil embarque un capteur de 8 mégapixels. A ce tarif, on commence à trouver de nombreux appareils à 13 mégapixels et les rendus en pâtissent un peu. Avec une lumière suffisante, le capteur fait le travail, offre de bonne couleurs – légèrement flashy, malgré un peu de bruit et un manque de détails dès que l’on zoome. Le mode HDR est efficace, même s’il aboutit à un résultat assez artificiel. En basses lumières, c’est autre chose. Plutôt que de laisser le bruit envahir l’image, le logiciel lisse les clichés sans faire dans la dentelle. On se retrouve avec des photos plutôt grossières, avec peu d’intérêt. La vidéo est plutôt moyenne, avec un rendu un peu saccadé et une tendance à refaire la mise au point sans aucune raison.
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