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Un écran à fleur de peau !

Incroyable mais vrai ! Il suffit d’effleurer le dos de cet élégant Cyber-shot T50 pour que celui-ci réagisse aussitôt. Et pour cause, ce petit dernier de…

Incroyable mais vrai ! Il suffit d’effleurer le dos de cet élégant Cyber-shot T50 pour que celui-ci réagisse aussitôt. Et pour cause, ce petit dernier de la gamme T de Sony dispose d’un écran tactile. Sony maîtrise bien cette technologie qu’il utilise sur la plupart de ses caméscopes grand public. Léger bémol : en dépit de sa taille confortable (la diagonale est de 7 cm), cet écran offre une visualisation des images assez moyenne, en raison des traînées qui se manifestent. Quoi qu’il en soit, l’utilisation des menus via cet écran tactile est un véritable régal. Le T50 est équipé d’un capteur CCD de 7 millions de pixels et d’un zoom optique 3x d’une focale équivalente (en 24 x 36 mm) à un 38-114 mm. L’ouverture de ce zoom n’a rien d’extraordinaire puisqu’elle est de F:3,5 en grand-angle et de F:4,3 en position téléobjectif. La finition du boîtier est excellente et particulièrement valorisante (une caractéristique commune aux appareils de la gamme T de Sony). Autre bon point, le T50 dispose d’un stabilisateur optique, pratique pour atténuer les flous de bougé ou éviter parfois l’utilisation du flash. Pour ce qui est de l’équipement général, le volet coulissant protège l’objectif, l’appareil dispose d’un indicateur du niveau de la batterie et d’un câble unique assurant à la fois la connectique à l’ordinateur et vers un poste de télévision. La mémoire interne est de 56 Mo. Par ailleurs, comme les autres Sony, le T50 utilise les cartes MemoryStick Duo chères à la marque. L’appareil fait montre d’une excellente réactivité, qu’il s’agisse de la mise sous tension, du déclenchement ou de la mise au point. Lorsque les conditions lumineuses sont favorables, les images fournies sont réussies. Le piqué est bon et la colorimétrie fidèle. Les choses se gâtent lorsque l’on joue de la sensibilité (elle s’élève jusqu’à 1 000 ISO). Le bruit est très prononcé dès que l’on franchit 200 ISO. Aussi, dans les conditions d’éclairage difficile, le T50 est extrêmement sujet aux aberrations chromatiques, et la colorimétrie se dégrade.

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Dominique Jacques