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Moratoire sur le Wi-Fi parisien

Après les plaintes de plusieurs employés, le comité d’hygiène et de sécurité de la ville de Paris a voté le principe d’un moratoire sur le Wi-Fi…

Après les plaintes de plusieurs employés, le comité d’hygiène et de sécurité de la ville de Paris a voté le principe d’un moratoire sur le Wi-Fi dans les établissements municipaux.La politique d’accès sans fil à Internet menée par la mairie de Paris suscite en effet des inquiétudes. Alors que la municipalité a engagé le déploiement de plusieurs centaines de hot spots à travers la ville (400 bornes dans 260 lieux de la municipalité), plusieurs syndicats et associations s’inquiètent des risques sanitaires liés au Wi-Fi. Le mercredi 18 octobre 2007, le CHS (comité d’hygiène et de sécurité) des affaires culturelles de la ville de Paris a ainsi adopté le ‘ principe d’un moratoire sur le Wi-Fi ‘ dans les bibliothèques de la capitale, dont un grand nombre proposent des espaces gratuits de connexion. Après avoir constaté les effets sanitaires (maux de têtes, vertiges, malaises, douleurs musculaires) décrits par des employés de plusieurs bibliothèques municipales (dans les 10e, 11e, 13e, 14e, 16e et 18e arrondissements), et évoqué la possibilité de recourir à des solutions alternatives par câble, le CHS a opté pour une approche inédite.‘ Cette décision qui n’a valeur que de v?”ux doit encore être confirmée par le Conseil de Paris ‘, indique Stephen Kerckhove, délégué général de l’association Agir pour l’environnement, qui milite pour une réglementation plus stricte en matière de déploiement d’antennes-relais de téléphonie mobile et des bornes Wi-Fi.A l’occasion de la présentation de la nouvelle offre commerciale Wi-Fi à Issy-les-Moulineaux, le directeur général de Neuf Cegetel, Michel Paulin, n’avait pas craint d’affirmer que l’activité des hot spots Wi-Fi était ‘ 20 000 fois moins dangereuse qu’un four à micro-ondes ‘. Une déclaration qui avait laissé perplexe le responsable d’Agir pour l’environnement : ‘ C’est quelque chose que, en l’état de la connaissance scientifique, on ne peut pas encore quantifier, pour la bonne et simple raison que l’on n’en connaît pas encore les effets ‘, avait expliqué Stephen Kerckhove.Les pouvoirs publics devraient apporter un nouvel éclairage à ce débat. A la demande des ministères de l’Ecologie et de la Santé, l’Agence française de sécurité sanitaire de lenvironnement et du travail (Afsset) doit en effet remettre dans les prochains mois un rapport sur les dangers du Wi-Fi et de la télévision sur mobile

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Philippe Crouzillacq