Les vainqueurs : on aime, on n'aime pas...

Misez sur la transparence
Comment nous les avons testés
Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
Les autres modèles : on aime, on n’aime pas…

Canon CanoScan 8600F

On aime… le module à transparents bien conçu

Le module à transparents du Canon CanoScan 8600F est parmi les mieux conçus de ce banc d’essai. Sa mise en place est des plus simples, il suffit d’ôter une feuille de protection pour qu’il soit opérationnel. Sa capacité de 12
négatifs 24 x 36 permet de venir à bout de séries de films sans trop de perte de temps. Ceux qui ont dans leurs tiroirs des vieux films en 120/220 seront sans doute heureux d’y trouver un module compatible avec ce format tombé en
désuétude

On aime… le pilote très efficace pour tous usages

Le pilote conçu par Canon est une réussite. Il propose trois modes différents, qui s’adapteront aux exigences du néophyte comme à celles de l’utilisateur perfectionniste. Les premiers se contenteront de choisir un mode de
numérisation prédéfini (magazine couleurs, photo couleurs, journal…). Quant à ceux qui ont un niveau d’exigence plus élevé, ils pourront effectuer, et même conserver, certains réglages, mais aussi utiliser le mode de numérisation par
lot

On aime… la qualité de numérisation des documents transparents

Si tous les scanners de ce banc d’essai offrent des performances similaires pour la numérisation de documents opaques, les écarts se creusent quand il s’agit de juger la qualité de numérisation des films et autres diapos. Le
CanoScan tire son épingle du jeu : c’est le seul modèle qui se voit décerner la mention Bien par notre jury

On n’aime pas… l’encombrement du plan de travail

Difficile d’ignorer la présence du CanoScan sur un bureau. Avant d’opter pour ce modèle, vérifiez que vous disposez bien d’un espace de travail suffisant pour recevoir ses 50 cm par 28 cm

Canon CanoScan 4400F

On aime… le prix

Vendu 99 euros, ce modèle constitue à coup sûr une bonne affaire. Il coûte environ deux fois moins cher que le gagnant de ce banc d’essai. De plus, l’écart entre leurs performances est plutôt mince, surtout pour la numérisation
de documents opaques

On aime… la qualité du logiciel de reconnaissance de caractères

C’est avec fidélité que le logiciel d’OCR a retranscrit les documents semés d’embûches que nous lui avons soumis. Ainsi la mise en page originale est respectée, notamment dans les espacements des paragraphes, bien souvent
négligés par d’autres logiciels, et les tableaux sont conformes aux originaux. Il bute juste un peu sur certaines polices, quand les caractères sont en corps inférieurs à 8

On aime… les boutons de commande

Pour certaines actions répétitives, il est bien plus simple d’appuyer sur un bouton que de faire appel aux divers menus proposés par les pilotes. Grâce aux nombreux boutons de commandes présents sur le CanoScan 4400F, effectuer
une copie, numériser un document, l’envoyer par courriel ou le convertir en fichier PDF s’effectue d’un seul geste

On n’aime pas… la lenteur de numérisation des films et des diapos

La célérité n’est pas à porter au nombre des qualités du CanoScan 4400F. En effet, il faut compter 1 minute et 52 secondes pour numériser une diapositive en 2 400 ppp, et 1 minute 55 pour des négatifs
24 x 36.

Pour les documents opaques, il fait aussi partie des plus lents. Numériser une page A4 en noir et blanc demande 30 secondes, et il lui faut 31 secondes pour détramer une page. Mais il est bien plus performant avec les
photos : seul le CanoScan 8600F est plus rapide que lui

On n’aime pas… la faible capacité du module à transparents

Mieux vaut n’avoir besoin de lui quoccasionnellement pour numériser des transparents. En cause, la capacité limitée du module : on ne peut numériser simultanément que six vues en 35 mm ou quatre diapositives

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Coralie Cathelinais