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Ils sont parés pour la HD

Les vidéoprojecteurs HD Ready peuvent constituer une première étape pour s’équiper en haute définition. À défaut d’atteindre les performances du Full HD, certains garantissent une qualité d’affichage intéressante à un prix inférieur au millier d’euros.

L’effervescence règne autour de la haute définition et de nombreuses personnes se demandent comment tirer profit de cette évolution technologique vers le tout-numérique. Une première étape possible consiste à s’équiper d’un vidéoprojecteur. L’initiative prend tout son sens dès lors que vous êtes un adepte du home cinéma. Pour un budget inférieur au millier d’euros, vous pouvez disposer d’une image de 4 mètres de base, alors que pour un budget semblable, celle d’un téléviseur HD sera de l’ordre de 80 cm… Un vidéoprojecteur prend aussi tout son sens avec les programmes TV en haute définition. Dès lors que vous avez souscrit l’option idoine chez votre fournisseur d’accès Internet ou chez CanalSatellite, rien n’empêche d’utiliser votre vidéoprojecteur pour visionner films, documentaires, concerts et autres émissions sportives. Sans omettre le contenu provenant des nouveaux médias optiques HD comme le Blu-ray ou le HD-DVD. Les fondus de jeux vidéo trouveront aussi un véritable intérêt à jouer en haute définition. Que ce soit sur PC ou console ‘ nouvelle génération ‘ (PlayStation 3 et Xbox 360), pouvoir refaire la finale de la Coupe du monde de football ou affronter des aliens dans une base martienne avec une image gigantesque et ultra précise, c’est des sensations garanties ! Les fabricants ont bien évidemment cerné les enjeux qui gravitent autour de la haute définition. Leur offre en matière de vidéoprojecteurs évolue rapidement, les technologies d’affichage mûrissent et les prix baissent de façon significative. Désormais, il faut en moyenne un millier d’euros pour disposer d’un modèle HD Ready (1 280 x 720 points), et le double pour un modèle Full HD (1 920 x 1 080 points). Dès lors, il nous a paru opportun de faire le point sur la catégorie des vidéoprojecteurs HD Ready. Tous les appareils que nous avons retenus ont une définition native de 1 280 x 720 points.

Choisir entre DLP et Tri-LCD

Au-delà de la définition, plusieurs critères sont déterminants dans le choix d’un vidéoprojecteur. Le premier, et non des moindres, provient de la technologie d’affichage. Dans le cas du DLP (Digital Light Processing), les couleurs sont formées grâce à une roue chromatique divisée en sections (segments) qui tourne en permanence devant une matrice. Le Tri-LCD s’appuie, pour sa part, sur trois composants LCD (rouge, vert, bleu) qui occulte plus ou moins une source lumineuse. En théorie, les vidéoprojecteurs DLP offrent une qualité d’image supérieure à celle des modèles Tri- LCD qui souffrent d’un taux de contraste plus faible. Mais beaucoup de personnes peuvent être sensibles à l’effet ‘ arc-en-ciel ‘ des modèles DLP. Cet effet apparaît sur les zones lumineuses et devient, si vous y êtes sujet, rapidement désagréable. Les fabricants tentent de pallier le problème en augmentant le nombre de segments de la roue chromatique, voire en augmentant sa vitesse, mais pour certains, rien n’y fait. Dans ce cas, un modèle Tri-LCD s’impose. La connectique est un autre point sur lequel il faut être vigilant. Les modèles que nous avons testés disposent tous d’un port numérique HDMI (High Definition Multimedia Interface), compatible HDCP (High-band-witch Digital Content Protection). Le connecteur HDMI, successeur de la Péritel, prend en charge les signaux vidéo et audio et devient incontournable dans la mesure où tous les appareils de salon compatibles HD en sont pourvus. La compatibilité HDCP est également indispensable si vous souhaitez lire les contenus vidéos HD protégés (sur Blu-ray ou HD-DVD) qui passent par des liens DVI ou HDMI. D’autres connecteurs figurent sur les vidéoprojecteurs. Si le DVI est peu présent sur les modèles testés, ceux que nous avons retenus intègrent des ports VGA, S-Video, composite et YUV, afin de pouvoir exploiter les signaux provenant de sources analogiques.D’autres caractéristiques méritent attention. Pour une exploitation de type home cinéma, la luminosité de l’appareil ne doit pas être trop élevée pour éviter des effets de brûlure sur l’image. La plupart des appareils affichent d’ailleurs une luminosité de l’ordre de 1 000 Ansi Lumens, à comparer aux 2 500 Ansi Lumens nécessaires pour la projection de présentation dans une salle éclairée. Le taux de contraste influe quant à lui fortement sur la qualité de l’image et la profondeur du noir. Et là, méfiance, car les taux mesurés sont loin d’atteindre les données des fabricants. Restent quelques ‘ détails ‘, comme la durée de vie de la lampe et son prix. Comptez entre 2 000 et 3 000 heures avant de devoir remplacer la lampe. Une intervention qui vous coûtera selon les modèles entre 260 et 400 euros. Quant aux fonctions à même d’améliorer l’ergonomie de ces appareils, certaines semblent aujourd’hui incontournables. Une somme de détails qui, mis bout à bout, permettent de valider correctement un choix.

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Rémi Langlet