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Witold Klaudel, le terrassier nouvelles technologies

Architecte nouvelles technologies, il conçoit et met en place l’infrastructure intranet et extranet nécessaire aux projets informatiques du groupe Renault SA.

Comme les terrassiers, ils préparent le terrain. Mais leurs travaux ne sont pas directement visibles par l’utilisateur final. Ils, ce sont les dix ingénieurs de l’unité autonome de travail menée par Witold Klaudel. Au sein de la direction technique des systèmes d’information, elle dépend de la direction des techniques et solutions. Ils conçoivent, proposent et mettent en place les infrastructures intranet et extranet destinées à l’ensemble des unités informatiques de Renault pour développer leurs projets.Une de leurs plus belles réalisations : l’installation d’un annuaire LDAP qui gère les coordonnées des salariés du constructeur automobile et leurs droits d’accès aux applications.

Le support et la mise à jour de l’infrastructure

Plus de deux cent cinquante applications utilisent actuellement cet annuaire. “Nous faisons la promotion des solutions auprès des différents secteurs du groupe Renault, mais nous assurons aussi le support et la mise à jour de l’infrastructure. Nous sommes responsables de la technique”, explique Witold Klaudel. De ce fait, le conseil et la coordination représentent une part non négligeable du travail. Mais bien choisir l’infrastructure demande de connaître ce qui existe. D’où l’importance de la veille technologique. “J’y consacre au moins deux heures par jour, détaille-t-il. J’ai également des contacts avec les fournisseurs, au moins trois fois par semaine. Ils me forment en permanence.”Cet ingénieur, deux fois docteur en informatique, a su mettre à profit son passage dans deux filiales du groupe ?” Automation (machines-outils), puis Renault Crédit international ?” avant d’intégrer la maison mère. Il a ainsi étudié les problèmes de réseaux, d’architecture technique et de messagerie.“Mon poste nécessite d’être doté d’une bonne culture technique générale, afin d’avoir une vision globale des choses. Il faut aussi une capacité d’abstraction”, commente notre architecte nouvelles technologies. L’expérience de la recherche, acquise lorsqu’il était maître de conférence à l’Institut de chimie en Pologne, lui est aussi fort utile : “Nous faisons pas mal de modélisation. De plus, les ressemblances avec la chimie sont nombreuses. Surtout avec le web, où tout est réparti.”

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Corinne Montculier