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VMware WS 5.0 : la virtualisation sans peine pour le poste de travail

Administration simple, faible consommation de ressources, étanchéité des environnements, cet outil séduira administrateurs et développeurs.

VMware Workstation (WS), disponible en version 5.0 depuis avril, est une application qui s’installe sur un OS Windows ou Linux et permet de définir des machines virtuelles capables de fonctionner simultanément comme autant de
systèmes physiques indépendants. Environnements de tests et de développement, validation de mises à jour, maquettage, accès aux applications… les utilisations sont multiples.

Installation : une vraie simplicité

Pour évaluer cette version 5.0, nous l’avons installée sur un PC récent (P-4 à 3,2 GHz, 512 Mo de mémoire, disque de 60 Go), avec Windows XP SP 2. La procédure d’installation de l’exécutable, qui pèse 57 Mo, est
classique. L’assistant recommande de désactiver l’autodémarrage du lecteur de CD-Rom physique pour éviter des conflits.Après installation, le gestionnaire des tâches de Windows indique l’existence d’une interface Ethernet virtuelle vmnet1, qui servira à relier les machines virtuelles au réseau. Nous avons aussi procédé à la mise à jour de VMware WS
4.5 vers 5.0. Les paramètres de configuration ont été conservés, y compris ceux des machines virtuelles déjà déployées. Lors de leur démarrage, VMware les a modifiées pour les adapter au nouvel environnement.

Utilisation : une fluidité des environnements

La création d’une machine virtuelle se fait avec un assistant et se révèle simple, d’autant plus que la documentation électronique, en français, est très bien faite.L’utilisateur choisit une configuration standard ou sur mesure, cette dernière permettant de faire fonctionner sans modifications les machines virtuelles issues des versions précédentes de l’outil. Il définit l’emplacement et la
taille du disque dur virtuel (un simple fichier), et la configuration réseau : machine isolée, réseau interne entre la machine virtuelle et le système hôte, traduction d’adresses (NAT) dans laquelle le système hôte devient mandataire de la
machine virtuelle, mode pont où la machine virtuelle a sa propre adresse IP sur le réseau. Une fois la machine virtuelle créée, l’utilisateur y installe le système d’exploitation de son choix, comme il le ferait sur une machine physique.Nous avons déployé plusieurs systèmes Linux (Mandrake 9.2, Suse 9.1, Ubuntu 5.04, Debian Sarge, etc.), avec différentes versions de noyau, sans problème notoire. Seule l’installation des VMware Tools, logiciels additionnels
d’optimisation des machines virtuelles, est assez erratique, avec des distributions non certifiées par VMware. Ce dernier a enrichi son système de capture d’instantanés ‘ snapshot ‘. Ceux-ci sont
déclenchés par l’utilisateur au sein de chacune des machines virtuelles, puis utilisés soit pour créer un clone ou un groupe de clones d’une machine virtuelle (l’opération prend quelques secondes), soit pour ramener une machine virtuelle à un état
antérieur. Là encore, l’opération est très simple à effectuer.Le confort d’utilisation, même avec plusieurs machines virtuelles actives, est bon : les différents environnements restent fluides, tout comme le système hôte. Cependant, lors du lancement de travaux lourds dans les
environnements virtuels (compilation par exemple), la saturation CPU peut ralentir tout le système. Au-delà, force est de constater que malgré de multiples environnements virtuels très variés, nous n’avons eu aucun problème de stabilité en quelques
semaines d’utilisation.

Notre avis : la fin des réinstallations multiples

Dans sa version 5.0, VMware WS est resté simple à manipuler, tout en s’enrichissant de fonctions plus fines de gestion des clones et de déploiement de machines virtuelles. La gestion des ressources préserve un bon confort de travail,
même avec plusieurs environnements actifs simultanément. Les possibilités de création de réseaux virtuels aident à simuler le fonctionnement d’environnements complexes. Il est possible de conserver plusieurs états d’un environnement virtuel, ce qui
est appréciable pour réaliser des tests.Le seul grief porte sur l’installation des VMware Tools. Vu son prix très abordable, VMware WS 5.0 facilitera la vie de tous ceux qui ont besoin de faire la navette entre systèmes d’exploitation différents, et de reconfigurer
rapidement leurs environnements.

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Renaud Bonnet